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Les Errances Enjouées de Neus Amaëlle
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  • Les fantaisies d'une petite littéraire bien entourée, en quête de sérénité dans un monde joyeusement chaotique, qui aime écrire, s'intéresse à plein de trucs & trouve que la vie, même si c'est un peu n'importe quoi, c'est drôlement chouette, quand même.
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26 mars 2011

Chronique : The White Lies

 

 The White Lies (+ Crocodiles + Transfer) au Bikini le 14 mars 2011

 

 Lien vers la chronique sur Mygmusique => ici

(et même que j'ai mon nom (niais) de chroniqueur à moiiiiiiii :D)

 

Les White Lies : nouveau groupe londonien très prometteur qui renoue avec la new-wave – d’où l’appellation, vaguement (sans mauvais jeu de mots) redondante de « new new-wave ». Alors même si on est lundi soir et que ça fait à peine quatre heures que je suis descendue de l’avion, rien ne m’empêchera de me rendre au Bikini pour un programme bien chargé – même si je manque m’envoler sous le souffle du vent incroyable qui balaye Toulouse.

 Le trio est précédé de deux groupes américains, quasi inconnus en France, qui, malgré le fait qu’ils viennent tous les deux de San Diego, n’ont pas grand-chose à voir sur le plan musical.

Un malencontreux retard me fait entendre les toutes dernières notes de la première partie, Transfer, groupe pour le moins sympathique – ils n’hésitent pas à parler, signer des autographes ou à prendre des photos avec leurs fans à la fin de leur show, dans la plus pure bonne humeur – et qui, après écoute de leur album Future Selves, m’a vraiment fait regretter d’avoir loupé leur performance live. Ils puisent eux aussi leurs influences dans le « rétro » (justifiant de ce fait leur présence en introduction des White Lies – cf « Losing Composure » ou « Take your medicine »), poussant même parfois jusqu’aux 60’s avec leurs vocalises (comme dans « My suspicions » ou le surprenant slow (si si, écrit en 2009, je vous jure !) « Get some rest »), sans pour autant se limiter à un genre en particulier dans leurs compositions.  

Avide de me rattraper, j’ouvre grand mes oreilles lorsque la seconde première partie, Crocodiles, entre en scène. L’ambiance change du tout au tout et me rappelle notamment The Big Pink (dans le genre groupe récent qui en envoie) par ses envolées planantes, très chargées en basse et en puissants riffs de guitares saturées, à l’occasion soulignées par un clavier. Le leader, Brandon Welchez, se la joue un peu Liam Gallagher avec ses grosses ray-ban mais n’en véhicule pas moins une grande énergie par son jeu de jambes, de guitare et les cris suraigus lancés sur la très bonne « Mirrors ». Les larsens fusent et semblent déstabiliser un peu le public – les gens se sont manifestement déplacés en majeure partie pour les White Lies – mais la salle est réceptive et j’ai pour ma part beaucoup apprécié leurs crescendos transcendants qui emportent dans un monde indie, bien électro, bien psyché, légèrement dark sur les bords, mais étrangement fascinant (« Stoned to Death », « Hearts of Love »). Un jeu peut-être un peu trop prétentieux pour une première partie, d’autant que le groupe n’est quasi pas connu en France, mais pour le moins efficace – tout aussi efficace que la batteuse de leur formation, d’une impressionnante précision – qui donne bien envie de se déplacer pour leur prochaine date à Toulouse – dans un cadre nettement plus intimiste – au Saint des Seins le 4 avril.

 C’est un public déjà conquis et impatient qui accueille les White Lies. La setlist est parfaite, alternant chansons de l’excellent premier album Lose my life et de Ritual, sorti en janvier dernier, qui, tout en poursuivant la même veine mêlant nostalgie des 80’s et explosion en puissance d’un gros son indie des années 2000, pousse l’exploration un peu plus loin avec quelques nouvelles chansons un peu plus posées. Les fans n’ont pas à attendre beaucoup pour entendre deux des titres phares du groupe : c’est en effet « A Place to Hide » qui ouvre le set. Entrée en matière très directe, qui enchaîne rapidement sur la plus sombre « Holy Ghost » pour une ambiance boîte de nuit, avant de revenir au premier album avec la chanson titre, pour le plus grand plaisir des fans, qui reprennent les paroles en chœur. Peu d’interactions avec le public, mais le charismatique Harry McVeigh, dont la voix rappelle celle du frontman des Killers (Brandon Flowers), semble néanmoins ravi d’être avec nous ce soir – d’autant que, pour une première date à Toulouse, comme il le précisera lors d’une de ses interventions, une très bonne énergie se dégage ! Même si on remarque une préférence du public pour les tracks du premier album, visible par le ravissement provoqué par « Fairwell to the Fairground » ou le final en crescendo de « The Price of Love »), les nouveaux titres sont très bien reçus et on se laisse aller à leurs rythmes plus lourds (« Is Love ») ou leur retour plus marqué au son des années 80 (« Streetlights », « Peace & Quiet »). Le point culminant : la très attendue et réclamée « Death » - paradoxalement, jamais une chanson sobrement intitulée « mort » ne m’a autant autant donné le sentiment d’être en vie et pleine d’énergie, et à voir la passion avec laquelle les gens scandaient le refrain autour de moi, la sensation était partagée ! C’est d’ailleurs cette chanson qui clôture le set, avant que le groupe ne revienne pour un rappel. La finale, « Bigger than us », dans le plus pur esprit du premier album, nous confirme le fait que les White Lies semblent sur la bonne voie pour nous vivifier, à coup de paroles dark mais étonnament enthousiasmantes, pendant encore un bon bout de temps !

 

"Take your Medicine", Transfer, Future Selves.

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"Mirrors", Crocodiles, Sleep Forever.

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"I Wanna Kill", Crocodiles, Summer of Hate.

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"TO Lose My Life", White Lies, To Lose My Life.

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"Death", White Lies, To Lose My Life.

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"Bigger Than Us", White Lies, Ritual

(le message de ce clip semble être une pique à la société de consommation mais je l'ai quand même trouvé un peu capillo-tracté dans le développement xD)

 

=> Pour un autre point de vue sur les Crocodiles : Martine Webzine

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