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Les Errances Enjouées de Neus Amaëlle
Les Errances Enjouées de Neus Amaëlle
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Les Errances Enjouées de Neus Amaëlle
  • Les fantaisies d'une petite littéraire bien entourée, en quête de sérénité dans un monde joyeusement chaotique, qui aime écrire, s'intéresse à plein de trucs & trouve que la vie, même si c'est un peu n'importe quoi, c'est drôlement chouette, quand même.
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31 octobre 2010

Aphorismes de poche

 

 

On croit que s'ancrer dans une routine est rassurant car de là naît l'illusion d'une éternité. Mais voir les choses telles qu'elles sont, c'est-à-dire éphémères, nous rapproche de la réalité et nous permet d'avoir du recul par rapport au quotidien, ses problèmes mineurs qui prennent trop d'ampleur, et d'envisager la vie dans sa globalité et donc dans toute sa richesse.

 

(31/10)

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27 octobre 2010

Charles Chaplin

 

 

"Time is the great author. Always writes the perfect ending."


Charles Chaplin, Limelight

 


27 octobre 2010

Magie naturelle

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Toujours la campagne limousine.

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Je ne suis jamais allée errer là-bas

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(quoique ce soit pas l'envie qui manque !)

P1010047

mais j'ai trouvé que ces coins de forêt

P1010051

avaient comme un air de Brocéliande !

P1010062

(oui, vous l'aurez compris, j'ai développé une méchante fascination pour les arbres, depuis quelques temps...)

24 octobre 2010

Yogi tea

"Yogi Tea", c'est une marque de thés et tisanes bio. Non seulement c'est bio et c'est bon, mais c'est aussi très amusant parce que, sur les paquets, on peut lire des descriptions de postures de yoga... (d'où le nom xD) ! Mon plaisir ultime reste de lire les aphorismes (vaguement bouddhiques sur les bords) inscrits sur les étiquettes des sachets de tisane - d'où vient cette très jolie phrase.

 

 

 

Bliss is a constant state of mind, undisturbed by gain or loss.

 

 

 

24 octobre 2010

Beauté naturelle...

J'ai adoré me promener dans la campagne limousine.

P1010008

 

En se baladant dans les chemins de randonnée,

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on peut découvrir une nature très verte,

 

P1010016

 

avec beaucoup de clairières ombragées

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aux arbres denses et touffus,

P1010017

parcourues de ruisseaux...

 

 

PS : La mise en page n'est pas voulue poétique, juste pas trop plate xD Allez savoir pourquoi, c'était pas possible de mettre de l'espace vide entre chaque photo !

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23 octobre 2010

"The endless celebration" (poème approximatif)

Sometimes, I feel so alive


And I just don’t know how to express it


 

I would like to share

 

The god-like energy

 

I have inside

 

 

With the whole world

 


Benevolence

 

 

 

LOVE

 

 

 

Confidence

 


 

 

Power


 

As if that mere fleeting feeling

 

Could cure the entire universe

 

As if I was emanating

 

Some sacred fire through my smile.

 

 

Sometimes, I feel so alive


That I don’t know how to express it

 

Otherwise than laughing out loud



Although my secret deep desire


 

Is simply to

 

 

dance

 

 

A dance that would last

 

 

forever


 

Until it finally consumes me

 


Turning

 

                                 Around

 

                                                           Around

                                                                                                                                                                                                                                                      And around                                                                                                                            


 

Until a supernatural,

 

Transcendental fire

 

Takes me all


And burns me alive.

 

 

I don’t mind


I feel more alive


Than ever


And I continue dancing


 
 

Dancing to celebrate the simple, wonderful fact


That I am living

 


 

A paradoxical


Though magical wish,


A crazy craving


 

For exploding

 

 In a million stars

 

Like a big bang,

 

 

For bursting out with happiness

 

And spread out

 

My thirst for life

 

All around

 


And thus create

 

who knows? –

 

A better world

 

Ruled by music

 

 

Where people,


 Would be caught by the same strange frenzy


to turn

 

                                  Around

                                                               

                                                              Around

 

                                                                                      And around

                                                                                                                                      forever

 

In an endless fiery dance.

 

 


 

 

It is a shame that the only persons we meet dancing and singing in the streets are either lunatics, beggars or alcoholics;

For nothing shows better that you’re simply happy to be here, enjoying your life, than dancing, not caring about how you look, just feeling one with the music;

For nothing shows better that you’re merely happy to be here, enjoying your life, than singing at the top of your voice, for absolutely no reason, may it be a melody, a sentence or your favourite song.

 

---------------------------------------------

 (Ce "poème" m'a été "inspiré" par la chanson suivante, d'un groupe allemand pas du tout connu que j'ai découvert par bouche à oreille (ou plutôt par prêtage de CDs à prêtage de CDs - merci à ma cousine :D). La version live est bien, mais celle de l'album vaut encore plus le détour parce que les violons y sont sublimes...)

Baby Universal, "Dancing Witches", Ahoi, Dark Beauty!

 => Myspace des Baby Universal

Le nom fait un peu "mauvaise pub pour talc" (xD) comme me l'a fait remarquer un ami, mais leur album Ahoi, Dark Beauty! est vraiment bien ! Dans le genre rock alternatif à tendance un peu gothique (sans en abuser). Ils transportent dans une ambiance étrange mais séduisante...

A écouter aussi : "Black Spider", "Belle Star", "Girls & Boys", "Mother (Can you hear me)", "We the Strangers", "When the Morning Comes".

22 octobre 2010

Coucher de soleil en Bretagne

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Quelques photos de vacances... (moi qui détestais prendre des photos, j'arrivais pas à me dévisser de mon appareil tellement je trouvais tout beau autour xD)

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A deux pas de chez ma marraine...

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autant dire que quand j'ai vu à quel point les couleurs étaient magnifiques, je me suis précipitée dehors avec mon appareil.

 

 

 

 

6 octobre 2010

"Impitoyable jungle"

 

 (Pour voir (beaucoup) beaucoup mieux, faire un clic droit sur l'image puis "ouvrir dans un nouvel onglet".)

 

Minimo011

Dessiné le 2/10/2010.

1 octobre 2010

"Le petit théâtre de la rue" - épisode 4

La vie réelle n'est pas aussi réaliste qu'on le croit.

 

Un soir, après un repas de classe organisé par un professeur de la fac, notre petit groupe d'étudiants décida de finir la soirée dans un bar (Le Filochard), à l'ambiance vaguement glauque mais toujours animée. C'était le prof lui-même qui avait parlé de ce bar, pour plaisanter... sauf que le second degré n'avait pas été perçu par certains, de sorte qu'il se sentit obligé de nous accompagner là-bas. Comme on discutait en tas à l'extérieur, quelques énergumènes à l'hygiène douteuse (et à l'hydratation et « cigarettes » encore plus douteuses) s'approchèrent de nous. En entendant que notre prof avait fait des études de philo dans une université de Paris, l'un d'eux s'écria : "Hé ! mais moi aussi !" et les voilà partis tous les deux à discuter d'élèves, de professeurs et de recoins cachés de la fac. La situation, déjà plutôt absurde à la base (voir son prof, hyper cultivé dans tous les domaines, toujours bien sapé, au vocabulaire soigné et étudié, en train de taper la causette à un mec bourré et/ou shooté), devint de plus en plus comique lorsque les trois personnages se sont réellement octroyés une place dans notre cercle. Comme nous ne nous connaissions déjà pas très bien entre nous, une fois la conversation entre anciens terminée, s'installa un léger blanc... vite rompu par l'intervention du philosophe à l'équilibre vacillant qui jugea le moment approprié (et à juste titre) pour balancer : "Le silence est la matrice du son".

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je trouve finalement cela assez criant (le cas de le dire, hahA !) de vérité ! S'il n'y avait pas de silence, il n'y aurait pas de bruit non plus, non ? ou alors on ferait plus la distinction entre les sons... bref, comme quoi la vérité sort de la bouche des bourrés (ou pas).

Mon fou-rire nerveux attira vraisemblablement son attention sur moi - pour être honnête, je ne me souviens plus vraiment comment je me suis retrouvée dans cette situation... - toujours est-il que le type décida de me déclamer un poème de sa composition. Pour cela, il était absolument nécessaire qu'il me prenne la main – logique xD – ce que je finis par lui céder après quelques réticences. Il se mit alors à me réciter son poème, les yeux dans le vague, totalement inspiré. C'est dommage que je ne m'en souvienne absolument pas... Mon amie la Fée qui se trouvait à côté de moi cachait très mal son fou-rire, de sorte que j'eus du mal à me retenir de mon côté. Voyant que je riais, il s'interrompit pour me demander si ça ne me plaisait pas. Je lui assurais que si, c'était très bien, mais qu'il allait un peu vite. Il décida alors de recommencer en intégralité, plus lentement – malgré mes encouragements à poursuivre. Je réussis cette fois-ci à garder mon sérieux. Il lâcha ma main et me remercia. "Vous êtes l'incarnation de la jeunesse !" me déclara-t-il avec emphase. (Oulà, pauvre jeunesse !) "La crise, vous vous en fichez, vous, hein ?" reprit-il en se penchant/titubant vers moi. "Oh ben, heu, non, quand même, c'est perturbant !" tentais-je d'argumenter. "Mais non, vous vous en fichez... !" Ayant deviné que mon poète était très probablement au chômage, et à présent un habitué du Filochard, je finis par lui dire ce qu'il voulait entendre, c'est-à-dire qu'en effet, je m'en fichais complètement.

Longtemps après cette soirée (qui remonte quand même à plus d'un an), j'ai repensé à cet homme. A chaque fois que je passais devant le bar en question, je me demandais s'il y allait encore, s'il avait remonté la pente...

Évidemment qu'à ce moment-là j'étais loin d'être la personne la plus touchée par la crise (et encore maintenant) : je suis protégée par le soutien financier de mes parents, je n'ai pas encore à affronter le terrible "monde du travail" et dans l'ensemble, ma vie d'étudiante est géniale... Je n'allais pas prétendre le contraire alors même que je passais une excellente soirée comme j'en passe très souvent. J'ai cependant trouvé marquant de voir que les gens tiennent à croire que les jeunes sont complètement insouciants. J'en suis venue à penser que les adultes aimaient à idéaliser certaines périodes de leur vie comme "le bon temps", que ce soit l'enfance ou la vie estudiantine. Moi, je n'y crois pas, à ce « bon temps ». Évidemment, à ces âges-là, on n'a pas tous les problèmes qu'on rencontre plus tard dans la vie (encore heureux, parce que si dès nos premières années on devait gérer la vie d'un adulte, merci bien), mais comment peut-on croire que les jeunes, qu'ils aient trois ou vingt ans, ne sont pas affectés par ce qu'il se passe autour d'eux ? Même les plus riches et donc les moins à plaindre (?), je suis persuadée que depuis leur prison dorée ils perçoivent énormément de leur environnement. Une perception niée pour certains, parce que c'est plus facile de se tenir éloigné de la misère de certaines personnes qu'on peut croiser dans la rue, ceux qui soulèvent de nombreuses questions dérangeantes à chacun de leurs pas. Et même si les enfants ne comprennent pas tout, ils ressentent l'atmosphère, ne serait-ce qu'à travers l'inquiétude de leurs parents, par exemple. Évidemment, c'est plus rassurant de croire que les jeunes sont libres, heureux et sans soucis ; mais quand je lis que la plupart des gens de ma génération ne croient pas en l'avenir, quand je vois tant de gens dans mon entourage abuser des soirées arrosées et/ou des drogues, quand j'entends parler d'accidents de voiture à l'issue tragique dus à des excès de vitesse, je me dis que ce n'est certainement pas dénué de rapports. Je ne dis pas que tout le monde va mal, ni que tous les jeunes sont désespérés et tentent n'importe quoi pour se sortir d'un univers qui leur convient mal, ni même que notre époque est particulièrement mauvaise par rapport à d'autres périodes de l'histoire. Je dis juste que beaucoup de liens invisibles se tissent entre les êtres et les choses, et qu'énormément nous échappent. Il me paraît aberrant de considérer les individus comme des entités autonomes qui vivent dans leur bulle (ça me rappelle la conception des « monades » de Leibniz). On ne peut pas couper un être vivant de son environnement, que ce soit une plante, un animal ou un homme ; on réagit toujours en fonction de ce qu'on perçoit, et c'est ce qui, à mon sens, fait la richesse infinie de la vie.

Je reconnais toutefois que c'est nettement plus facile, quand on voit un enfant qui joue, un couple qui s'embrasse, des étudiants qui font la fête, de se dire « quelle chance ils ont, de connaître le bonheur, de n'avoir aucun problème ! ». Ça donne de l'espoir, surtout quand on se sent accablé. Mais j'ai appris récemment que les apparences ne signifient pas grand-chose, et sont souvent trompeuses (une maxime vieille comme le monde mais qui reste toujours aussi vérifiable). Le bouddhisme dit que le véritable bonheur ne dépend pas des conditions extérieures - même si elles entrent évidemment en jeu, que ce soit pour tirer vers le bas ou pour donner un coup de pouce - pour la bonne raison que le bonheur se cultive à l'intérieur de soi. C'est à travers une sorte de sérénité bienveillante qu'il convient de regarder aux alentours. Sans toutefois prétendre à un optimisme niais qui consiste à se répéter que tout va bien dans le meilleur des mondes (car c'est loin d'être le cas). Je pense qu'on peut trouver un équilibre qui consiste à appréhender la réalité sous toutes ces facettes, les agréables comme les moins agréables tout en restant confiant. Ces idées-là me paraissent pleines de bon sens et c'est ce que j'ai décidé de croire.

Il n'y a rien de mal à regarder les gens être heureux ; au contraire, c'est génial de voir un spectacle pareil ! Et des gens heureux, il y en a plein. Seulement, quand j'entends les personnes âgées dire « Oh oui, à ton âge de toute façon, on n'a aucun problème ! », sous-entendant par-là que c'est beau de voir les jeunes vivre dans leur monde plein d'illusions, bien éloigné du monde réel, je pense que c'est plutôt eux qui n'ont pas envie de voir la vérité en face, parce que c'est plus rassurant de penser qu'en effet, les jeunes n'ont pas peur et ne se préoccupent pas de l'avenir. Mais, quand on vous tient un discours pareil, le mieux reste probablement d'acquiescer.

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