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Les Errances Enjouées de Neus Amaëlle
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Les Errances Enjouées de Neus Amaëlle
  • Les fantaisies d'une petite littéraire bien entourée, en quête de sérénité dans un monde joyeusement chaotique, qui aime écrire, s'intéresse à plein de trucs & trouve que la vie, même si c'est un peu n'importe quoi, c'est drôlement chouette, quand même.
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27 janvier 2011

Première chronique de concert : les Klaxons !

Je me suis récemment faite "engager" par le webzine musical Mygmusique (qui publie des chroniques de concerts, d'albums et des interviews d'artistes) pour faire des compte-rendus des concerts où je me rends cette année :D

Le premier, c'était celui (génialissime) des Klaxons. DU COUP, je ne résiste pas à ma joie de retaper mon premier petit boulot ici... :D (Oh super, mon rêve de toujours, celui de devenir une rock critique célèbre et glamour invitée à tous les concerts VIP de mes groupes préférés est sur le point de devenir REALITE ! (ou presque)).

La version sur Mygmusique est dispo ici

PS : le site est sympa parce que les critiques sont accessibles et pas dans un jargon incompréhensible :) (même que j'ai appris ce que c'était la "Nu-rave" en faisant quelques recherches avant d'écrire xD)

 

 

Klaxons (+ Is Tropical) au Bikini le 18 janvier 2011



Avec seulement quatre dates en France et une seule dans le Sud-Ouest pour la tournée de leur nouvel album Surfing the Void, pas question de passer à côté du phénomène Klaxons, groupe phare de la « Nu-rave » anglaise, remarquable par son look fluo et sa musique rock électro psychédélique dont il est difficile de définir toutes les influences avec précision.

Non seulement les Klaxons à Toulouse ça ne se rate pas, mais alors les Klaxons au Bikini, encore moins ! La date n'est pas complète mais c'est un public conquis d'avance qui s'amasse avec bonne humeur devant la scène pour accueillir le quatuor londonien.

La première partie, Is Tropical, est pour moi une très bonne surprise. A première vue, je n'étais pas certaine d'apprécier leur musique ; leur style vestimentaire pour le moins... particulier, me laissait en effet assez perplexe (je n'aurais jamais pensé qu'un blouson de cuir pouvait, même dans l'imaginaire collectif, aller avec un jogging, mais après tout... !), d'autant qu'on ne voyait même pas le visage des trois musiciens, retranchés derrière leurs cheveux longs, leurs capuches, bonnets et « foulards », mais dès l'intro mes appréhensions s'envolèrent. Un batteur déchaîné, une bonne basse bien puissante et des mélodies convaincantes au clavier et à la guitare électrique pour une ambiance psychédélique qui préfigurait très bien celle des Klaxons : pile ce qu'il fallait pour se sentir bien dans l'ambiance !

L'entrée en scène des Klaxons se fait théâtrale : dans la fumée et sous la lueur bleue des projecteurs, ils prennent place sur une musique amusante par sa sonorité années 80 pour le moins décalée après Is Tropical. Autant dire que l'intro d'« Atlantis to Interzone » tranche radicalement et stimule d'emblée les foules – le premier mot que l'on peut entendre, « DJ! », balancé sur fond sonore de sirène stridente, est d'ailleurs très représentatif de ce à quoi se rapprochera l'ambiance finale : une boîte de nuit électro où tous les gens se trémoussent et rebondissent joyeusement les uns contre les autres, transcendés par de la (très) bonne musique.

Pour le coup, les Klaxons se la sont joués sobre niveau look (par rapport à la première partie, notamment), et c'est avec une classe énergique plus qu'efficace qu'ils enchaînent six titres sans reprendre leur souffle avant de s'adresser à leur public. Par les sourires satisfaits que les deux chanteurs arboraient avant même de s'aventurer sur le terrain de la redoutable grammaire française (plutôt pas mal maîtrisée concernant James Righton !), nul doute qu'ils avaient déjà senti l'engouement général et que cette première date à Toulouse s'annonçait déjà plus que bien pour eux comme pour nous.

La très appréciée « Golden Skans » fait mouche et nous redynamise pour l'avalanche de morceaux suivants avant de laisser place à la planante « Silver Forest », issue de l'EP Landmarks of Lunacy (cadeau de Noël du groupe en téléchargement gratuit sur leur site officiel). Mais c'est surtout avec « Two Receivers » que le groupe embarque son public pour une réelle transe dont l'intensité augmente avec le crescendo initial et explosera finalement avec « Magick » : difficile de ne pas se laisser aller à sauter dans tous les sens tant cette chanson a de puissance en live ! Le public se déchaîne tant et si bien que, lorsque le groupe s'interrompt brusquement, cela n'empêche pas tout le monde de continuer à sautiller sur place en hurlant le riff de guitare pour ensuite reprendre de plus belle, en totale phase avec la musique. Les gens semblent à peine fatigués, trop enthousiasmés pour songer à se ménager pendant les stimulantes « Valley of the Calm Trees » et « Cypherspeed ».

Le groupe ne tarde pas à réapparaître pour le rappel, trop heureux de pouvoir jouer deux chansons supplémentaires devant des fans aussi francs. « Echoes » réentraîne tout le monde dans une dernière chorégraphie approximative qui atteint son comble dès les premières notes annonçant la très attendue reprise de Grace « It's Not Over Yet ». Je pense que, en tant que groupe, lorsque votre public, après plus d'une heure et quart de jeu pour le moins électrique, termine en chantant en chœur ce qui pourrait être traduit en français par « non, ce n'est pas fini, pas encore » (déni évident de la fatalité que représente toute fin de concert génial), on est en droit de penser qu'on a fait du bon boulot... et le public pourrait donc être à même d'espérer une autre date au Bikini pour la tournée prochaine !

 

"South Pacific", Is Tropical

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"Atlantis to Interzone", Klaxons, Myths of the Near Future

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"Golden Skans", Klaxons, Myths of the Near Future

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"Echoes", Klaxons, Surfing the Void

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22 janvier 2011

Les cinq personnes que j'ai rencontrées là-haut, Mitch Albom.

Un roman que j'ai lu il y a déjà quelques années et qui m'est revenu à l'esprit récemment. Il est assez court, peut-être un peu simpliste aussi, mais au moins il va à l'essentiel au niveau du "message" (émouvant) qu'il veut faire passer.

C'est l'histoire d'un vieil homme, Eddie, qui meurt (dit comme ça c'est assez cru, mais je ne vois pas comment le dire autrement xD) et qui, une fois au paradis, rencontre cinq personnes. Celles-ci ont soit influé sur sa vie de façon directe ou indirecte, soit ont vu leur propre existence être altérée par celle d'Eddie. On s'en doute, ces cinq personnes ont pour mission de lui apprendre certaines leçons sur la vie et la sienne en particulier, ce qui lui permettra au final de reposer en paix. Au programme : la vérité, la compréhension, le pardon, l'amour et tout plein de bonnes choses du même genre ! Il faut préciser qu'Eddie pense avoir raté sa vie, coincé après son service militaire dans le même job ennuyeux qu'exerçait autrefois son paternel : réparateur de manèges à Ruby Pier (un parc d'attractions) et est de ce fait convaincu de ne pas avoir apporté grand-chose au reste du monde. Le but sera, bien sûr, de lui faire comprendre que chaque vie humaine possède une importance intrinsèque indéniable et que lui-même n'échappe pas à la règle... !

 

albom

 

Le passage que j'ai choisi est un extrait de "La deuxième leçon". Après "l'Homme Bleu", le second personnage qu'Eddie rencontre au ciel n'est autre que son ancien commandant lorsqu'il servait à la guerre - guerre qui est décrite évasivement mais dont on peut deviner qu'elle fait référence à celle du Vietnam (Mitch Albom est Américain et on sait à la fin que le conflit se déroulait en Asie...). Il vient de raconter (ou plutôt de "montrer") à Eddie sa propre mort : alors qu'il guidait sa troupe, transportant Eddie blessé à la jambe et en proie à la fièvre, il marche sur une mine.

 

"Oh, mon Dieu, oh, mon Dieu ! Je ne savais pas, mon Capitaine. C'est révoltant. C'est horrible !"
Le Capitaine hocha la tête puis détourna le regard. Les collines avaient retrouvé leur aspect dénudé, les ossements d'animaux et la nacelle en mille morceaux, ainsi que les restes incandescents du village. Eddie comprit que c'était là le cimetière du Capitaine. Pas de cercueil ni de funérailles. Juste son squelette en mille morceaux, et la terre boueuse.
"Vous avez attendu ici tout ce temps ? murmura Eddie.
- Le temps n'est pas ce que tu t'imagines, lui répondit le Capitaine en s'asseyant auprès de lui. La mort ? Ce n'est pas la fin de tout, contrairement à ce que l'on croit. Notre vie sur terre n'est jamais qu'un commencement."
Eddie semblait perdu.
"C'est un peu comme dans la Bible, le marché conclu avec Adam et Ève, lui expliqua le Capitaine. Lors de la première nuit d'Adam sur terre, il se couche pour dormir et, ignorant ce qu'est le sommeil, se dit que c'est terminé. Ses yeux se ferment et il pense qu'il va quitter ce monde, OK ?
"Sauf que ce n'est pas le cas. Il se réveille le lendemain matin et il a affaire à un monde tout neuf, avec en prime cet acquis supplémentaire qu'est le jour précédent."
Le Capitaine eut un large sourire.
"C'est la même chose ici, soldat. Voilà ce que représente le Ciel selon moi : un endroit où l'on peut tirer la leçon des jours précédents."
Il sortit son paquet de cigarettes en plastique et le tapota du doigt.
"Tu me suis ? Je n'ai jamais été très pédagogue."
Eddie le regarda attentivement. Il se l'était toujours imaginé bien plus âgé. Mais aujourd'hui, et alors qu'il était débarrassé d'une partie de la poussière de charbon, il se rendait compte que le visage du Capitaine était à peine ridé, et sa chevelure noire abondante. Il n'avait pas dû dépasser la trentaine.
"Vous êtes resté ici depuis votre mort, reprit Eddie, mais c'est deux fois plus long que votre vie !"
Le Capitaine acquiesça.
"Je t'attendais."
Eddie baissa les yeux.
"C'est ce que m'a dit l'Homme Bleu.
- Eh bien, lui aussi faisait partie de ta vie, de ce que tu as vécu et de la façon dont tu l'as vécu, partie de l'histoire qu'il te fallait connaître ; maintenant qu'il te l'a contée, il est loin d'ici et je le serai bientôt aussi. Alors écoute bien ce que tu as besoin que je t'apprenne."
Eddie sentit son dos se redresser.
"Un sacrifice, dit le Capitaine. Tu en as fait un. J'en ai fait un. On en fait tous. Sauf que le tien t'a rendu furieux. Tu n'as pas arrêté de penser à ce que tu avais perdu.
"Parce que tu n'as pas compris ; que se sacrifier fait partie intégrante de la vie. Il faut faire des sacrifices. On ne doit pas les regretter mais plutôt y aspirer, qu'ils soient petits ou qu'ils soient grands, que l'on soit une mère qui travaille pour payer des études à son fils, une fille qui revient chez ses parents pour s'occuper de son père malade.
"Ou un homme qui part à la guerre...
"[...] Je ne suis pas mort pour rien [...]. Cette nuit-là on aurait tous pu passer sur cette mine antipersonnel, et là on aurait été quatre à disparaître."
Eddie secoua la tête.
"Mais vous..." Il baissa la voix. "Vous avez perdu la vie."
Le Capitaine fit claquer sa langue.
"Nous y voilà. Parfois, quand on sacrifie quelque chose de précieux, on ne le perd pas vraiment. On se contente de le transmettre à quelqu'un d'autre."


Bon, je dois le reconnaître, tout ceci a un léger parfum de christianisme (ne serait-ce que par la référence à la Bible et la base même du bouquin qui présuppose un simili-paradis après la mort, avec pérennité de l'âme tout ça, tout ça), et le côté "être militaire, c'est bien, c'est grand, c'est noble, ça revient à se sacrifier pour son pays, sa nation, sa famille, ses amis blablabla" peut être considéré comme un peu dérangeant (ça l'est pour moi, en tout cas), il n'empêche que l'intrigue est loin de minimiser les conséquences de la guerre (blessé à la jambe, la vie d'Eddie ne sera plus jamais la même - d'où le "sacrifice") ou d'en faire l'éloge, au contraire, les descriptions concernant cette partie de la vie d'Eddie sont loin de présenter une image manichéenne du conflit et privilégient plutôt un certain réalisme, envisageant le conflit d'un point de vue très humain sans imposer de jugement, ni sur les causes défendues, ni sur les soldats, ni sur les ennemis... De toute façon, tout le livre s'appuie énormément sur les émotions (très pures donc d'autant plus intenses) et, par la simplicité de l'intrigue et du style, permet de donner une vision plus globale à travers le personnage d'Eddie sur le monde et la vie en général - ce qui, à mon sens, suscite un nouveau regard par rapport à la sienne propre. D'ailleurs, une des phrases de publicité pour ce livre disait : "Le roman qui réconcilie avec la vie !", et honnêtement, je trouve qu'il y a du vrai... ! ça diffuse de belles idées et souligne les bonnes valeurs traditionnelles qui, même si c'est de la redite, sonnent toujours agréablement à l'oreille - parce que, c'est beau, quand même ! Ce qui m'a amusé, c'est que j'ai retrouvé là-dedans certaines notions qu'on trouve dans le bouddhisme (oui, ça faisait trop longtemps que j'avais pas taggué "bouddhisme" dans un article qui n'a a priori rien à voir avec la choucroute :D), notamment celle de l'interdépendance (qui dit que tous les individus sont non seulement reliés entre eux mais aussi à leur environnement) et ça, ça m'a vachement plu - un peu comme toutes les notions bouddhistes :D.


PS : Je ne sais pas ce que donne le livre en VO, mais comme l'histoire est assez simple il y a des chances pour que ce soit abordable :)

15 janvier 2011

Les Noces Rebelles, Richard Yates

 

J'ai découvert Revolutionary Road (ou Les Noces Rebelles en français, mais j'avoue ne pas beaucoup aimer la traduction, un peu fade à mon goût...) via l'adaptation cinématographique récente de Sam Mendès, avec Kate Winslet et Leonardo Dicaprio. Comme American Beauty (un de mes films préférés, aussi dirigé par Sam Mendès, qui est, pour la petite histoire, aussi l'ex mari de Kate Winslet - qui se trouve également être mon actrice favorite... mais bon, on s'en fiche total !), ce film aborde l'envers du rêve américain. Je le vois un peu comme le pendant tragique d'American Beauty, qui, lui, rajoute pas mal d'humour à la critique. Ici, l'ambiance est assez tendue - d'ailleurs, la première fois que je l'ai vu au ciné avec ma coloc', on avait été vaguement perturbées xD - d'autant plus que les acteurs sont vraiment très très bons, ce qui rajoute énormément d'intensité au scénario. Le film m'avait beaucoup plu, on sentait qu'il y avait une véritable réflexion sur les vies bien rangées des banlieues américaines dans l'œuvre d'origine, ce qui m'a donné envie de lire le bouquin de Yates.

L'histoire raconte, en gros, l'histoire d'un couple (qui se voudrait) pas comme les autres, April et Frank Wheeler, dans les années 50, leurs espoirs, leurs rêves et leurs désillusions - le bouquin a été publié en 61, je précise. Ce qu'apporte le livre par rapport au roman, ce sont les flash-backs qui étoffent les divers personnages de l'histoire. Le film a bien sûr zappé des scènes et des développements qui n'étaient pas indispensables à la compréhension de l'intrigue, mais reste vraiment une super adaptation, très fidèle - et pourtant, je suis vraiment chiante concernant les adaptations de livres à l'écran, j'ai toujours tendance à préférer le bouquin - qui prouve que l'histoire a été manifestement bien comprise des acteurs comme du réalisateur (non pas que je prétende avoir tout compris moi-même au bouquin comme au film, hein xD). Juste pour l'info, c'est apparemment Kate Winslet qui a insisté pour la réalisation de ce film et pour avoir Dicaprio comme partenaire, parce qu'elle avait énormément apprécié le bouquin.

Dernière remarque : pour les amateurs de VO, il est vraiment abordable dans la langue originale et donne un super aperçu de l'Américain et de ses tournures parlées, d'où une une grande puissance des dialogues et monologues intérieurs.

revolutionary_road

Le passage que j'ai choisi de retaper ici est tiré du 3e chapitre de la troisième partie et se révèle tout particulièrement intéressant dans le sens où c'est la première fois que l'auteur dévoile les pensées de son héroïne, April Wheeler. Jusque là, le regard était surtout masculin, notamment via le personnage de Frank.

April et Frank sont sortis dans un bar dansant avec un couple d'amis, les Campbells. April reste silencieuse pendant que les autres s'amusent. Frank finit par raccompagner Milly, nauséeuse, chez elle, pendant que Shep et April restent au bar en attendant que la voiture de Shep, coincée par d'autres voitures garées de part et d'autre de la sienne, soit libérée. Ah, oui, et aussi, Shep est secrètement amoureux d'April xD.

PS : désolée si mes tournures de phrases sont un peu pompeuses dans cet "article", période de partiels oblige, j'ai pris le pli du blabla élaboré :D

 

Her voice wasn't flat any more. “I still felt – I don't know.”

“You still felt that life was passing you by?”

“Sort of. I still had this idea that there was a whole world of marvellous golden people somewhere, as far ahead of me as the seniors at Rye when I was in sixth grade; people who knew everything instinctively, who made their lives work out the way they wanted without even trying, who never had to make the best of a bad job because it never occurred to them to do anything less than perfectly the first time. Sort of heroic super-people, all of them beautiful and witty and calm and kind, and I always imagined that when I did find them I'd suddenly know that I belonged among them, that I was one of them, that I'd been meant to be one of them all along, and everything in the meantime had been a mistake; and they'd know it too. I'd be like the ugly duckling among the swans.”

Shep was looking steadily at her profile, hoping the silent force of his love would move her to turn and face him. “I think I know that feeling”, he said.

“I doubt it.” She didn't look at him, and the little lines had appeared again around her mouth. “At least I hope you don't, for your sake. It's a thing I wouldn't wish on anybody. It's the most stupid, ruinous kind of self-deception there is, and it gets you into nothing but trouble.”

He let all the air out of his lungs and subsided against the back of the seat. She didn't really want to talk; not to him anyway. All she wanted was to sound off, to make herself feel better by playing at being wistful and jaded, and she had elected him as her audience. He wasn't expected to participate in this discussion, and he certainly wasn't to go getting any ideas; his role was to be big, dumb, steady old Shep until the car was free, or until she'd gotten all the gratification there was to be had from the sound of her own voice. Then he'd drive her home and she'd make a few more worldly-wise pronouncements on the way; she might even lean over and give him a sisterly peck on the cheek before she slithered out of the car and slammed the door and went inside to get into bed with Frank Wheeler. And what the hell else did he expect? When the hell was he ever going to grow up?


11 janvier 2011

Andy Warhol.

 

 

"On dit toujours que le temps change les choses, mais en vérité il faut les changer soi-même."

Andy Warhol.

 


3 janvier 2011

"Résolution 2011"

Un dessin gentiment de traviole pour vous souhaiter une

Bonne année :D

 

 (Pour voir (beaucoup) beaucoup mieux, faire un clic droit sur l'image puis "ouvrir dans un nouvel onglet".)

(For a (far) better image, make a right click and open in a new window.)

 

minimo001

Dessiné le 2/1/2011.

 

(Et je sens que ça ne va pas être facile à tenir... xD)

 

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