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Les Errances Enjouées de Neus Amaëlle
Les Errances Enjouées de Neus Amaëlle
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Les Errances Enjouées de Neus Amaëlle
  • Les fantaisies d'une petite littéraire bien entourée, en quête de sérénité dans un monde joyeusement chaotique, qui aime écrire, s'intéresse à plein de trucs & trouve que la vie, même si c'est un peu n'importe quoi, c'est drôlement chouette, quand même.
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random
23 décembre 2010

Phrases en tête...

 

 

"C'est toujours la même histoire. Un garçon rencontre une fille, le garçon perd la fille. La fille rencontre un garçon, le garçon oublie la fille, le garçon se souvient de la fille, la fille meurt dans un tragique accident de dirigeable."

 


 

Une phrase qui me revient souvent en tête en ce moment (surtout à cause du début, la suite vient toute seule xD), apparemment tiré d'un film - Y'a-t-il un flic pour sauver la reine ? - mais je vous avouerai que je la connais d'un des bouquins de la série des Quatre filles et un jean d'Ann Brashares - une série de livres que je relis toujours si j'ai besoin de me remonter le moral - qui cale toujours des citations marrantes avant chaque début de chapitre. Soit dit en passant, ces bouquins valent vraiment le coup qu'on dépasse leur niaiserie apparente parce qu'ils sont super édifiants, pour des histoires d'ados.

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22 décembre 2010

Luke, pour Noël, achète-moi du Lush.

Lukelush

 

Ou de la joie de disposer d'un LUSH nouvellement ouvert dans sa ville et de s'y faire conseiller/tartiner de produits naturels à paillettes qui sentent bon par un vendeur (probablement gay) au physique avantageux.

Page PUB :

Pour ceux qui ne connaissent pas Lush, il s'agit d'un magasin (génial) qui vend des cosmétiques (géniaux) faits mains fabriqués à partir des produits les plus naturels possibles (frais et bio, nous disent-ils) sous plein de formes différentes, fun et appétissantes : savons à la coupe, shampooing solides (si !), après-shampoing, déodorants, crèmes pour le corps, le visage, masques, démaquillants, baumes pour les lèvres, etc, etc... La variété des produits vous laisse le choix !

Le magasin s'investit beaucoup niveau éthique en faveur de l'environnement (avec des poches et des pots recyclables, entre autres) et se positionne fermement contre les tests sur les animaux (leurs étiquettes stipulent d'ailleurs "testés sur les anglais").

Méfiez-vous parce que ces magasins sont dangereusement addictifs ! On les sent depuis le début de la rue, on a envie de tout essayer et comme c'est super efficace, on y retourne tout le temps pour essayer encore plus de trucs... Pour chaque achat, on vous offre d'ailleurs des échantillons de produits (qui font facilement deux ou trois usages, ce qui est quand même cool !). Et puis, les vendeurs (qui savent toujours vous conseiller et connaissent leurs produits sur le bout des doigts) sont tellement à fond que ça achève de vous convaincre, en général...

Pour ma part, j'ai toute une panoplie de produits dont je suis complètement fan :D (je vous déconseille d'ailleurs de me lancer sur le sujet).

Fin de la page PUB.


Et Joyeux Noël !

30 novembre 2010

La joie des spam.

Dans une alternative aux célèbres anecdotes Vie de merde, je vous propose : Random Life.

Aujourd'hui, j'ai reçu un spam d'une certaine Freckled Banana (banane avec plein de taches de rousseur).

 

freckled_banana

Neuf mois plus tard, je me suis rendue compte qu'il s'agissait en fait du surnom d'une de mes plus proches amies (ce qui enlève à l'absurdité tout en rajoutant (les gens - et a fortiori mes proches - n'ont pas fini de me surprendre !).

Elle possède un tumblr très random, d'ailleurs !


14 novembre 2010

« Le petit théâtre de la rue » - épisode 5

De l'intérêt sociologique de prendre un taxi un soir où trois spectacles différents sont proposés, la veille d'un jour férié à Toulouse.

 

Mercredi dernier, je suis allée au festival Eastpak Antidote Tour pour voir Sum 41 (groupe de ma jeunesse :D). Le concert avait lieu au Phare (autre salle de concert et autre bonne raison d'aimer Toulouse, même si ça vaut pas le Bikini). Petit problème : la salle est encore plus excentrée que le dit Bikini, dans la mesure où il n'y a même pas de ligne de métro à proximité et que le service bus sur Tournefeuille s'arrête vers 20 ou 21h. Tout ça pour dire qu'après le concert, mon amie Nanis et moi avons été obligées, comme une bonne partie du public qui n'avait pas la chance d'avoir une voiture ou des parents désireux de jouer les chauffeurs passé minuit, d'appeler un taxi. Chose on ne peut plus banale à première vue, mais qui, compte tenu de la situation, se révéla nettement plus laborieuse que prévue.

En effet, non seulement il y avait le bon bouchon post-concert habituel sur le parking, avec tous les jeunes qui cherchent leurs parents ou les parents de leurs amis ("Elle est comment leur voiture ?" "Grise."), les parents qui cherchent leurs enfants ("Ah, là, c'est eux ! Ah, non ! Mais pourquoi ils sont tous habillés pareil, bordel ?!"), et dont les voitures, une fois la petite famille réunie, bloquent allègrement le rond-point ; mais se rajoutaient en plus tous ceux qui, comme nous, appelaient les taxis et s'étaient rapprochés afin de ne pas rater leur carrosse - qui met déjà une bonne vingtaine de minutes à venir du centre - se mêlant ainsi à ceux qui guettaient toujours leurs parents (qui ne les trouvaient toujours pas et qui ne pouvaient plus avancer).

Malgré ce bordel ambiant (prévisible, du reste), la situation était encore plus compliquée qu'elle ne le paraissait. D'une, on était la veille du 11 novembre, ce qui suggère qu'une grande majorité de toulousains souhaitait donc rejoindre le centre-ville pour fêter l'armistice comme tout bon patriote qui se respecte (mais non, ce n'est pas juste un prétexte pour se saouler, j'en suis convaincue ! qu'allez-vous chercher là ?). De deux, il y avait Sum 41 au Phare, donc un certain nombre d'ados et étudiants coincés à Tournefeuille et en attente d'un transport à un bout de la ville. De trois, à l'autre bout de la ville, un autre concert se tenait au Bikini. De quatre, il y avait aussi un concert au zénith. Et tout ce petit monde mélomane était également susceptible de rejoindre les potes déjà bourrés à Saint Pierre, ce qui, le dernier métro partant à minuit, nécessitait également les services d'une compagnie.

Tout ça pour dire que réussir à avoir un taxi n'était finalement pas si facile que ça. Il fallait déjà appeler la compagnie de taxi (une épreuve en soi, quand comme Nanis et moi, on déteste passer des coups de fil de ce genre : "Allez, appelle !" "Non, j'aime pas !" "Moi non plus !" "Et pourquoi ce serait moi ?"), avoir une réponse et réussir à entamer un dialogue concis et clair par-dessus le brouhaha.

Bien sûr, étant totalement incapable de reconnaître les modèles de voiture, je n'étais pas des masses avancée quand la chauffeuse m'a précisée qu'elle conduisait une "Mercedes bleu marine". Finalement, on (ou plutôt, Nanis) a réussi à reconnaître la voiture. Nous nous sommes précipitées dessus, mais nous n'étions pas les seules : trois autres personnes (dont un couple) se sont ruées vers elle.

(Et là, je me permets de vous "apprendre la vie")

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Deux erreurs à ne pas commettre dans un cas de non-urgence similaire :

1) Ne pas hésiter et monter dans le taxi quand même, surtout si vous hésitez pour une raison débile du genre : "Vous allez à Machin ?" "Non, à Truc !" (sachant que, comme chacun sait, Truc est en fait juste à côté de Machin), tout ça parce qu'il vous semble avoir dit au téléphone que vous alliez à Truc plutôt qu'à Machin, alors que c'est sensiblement la même chose.

2) Donnez toujours votre prénom, même si la personne au téléphone ne vous le demande pas, comme ça le chauffeur posera au moins la question "Bidule ?" avant de laisser quelqu'un d'autre monter dans son taxi au lieu de ne retenir de votre appel que la vague image d'un numéro de téléphone (le cinquantième de la soirée) gribouillé à la va-vite sur la page d'un bloc-note.

------------------------------------------------------------

 

Inutile de préciser que je n'avais pas les idées suffisamment claires sur l'instant pour avoir les réactions appropriées décrites ci-dessus, ce qui s'est soldé par un échec cuisant : le taxi (notre taxi) nous a filé sous le nez en embarquant un type tout seul qui n'allait pas du tout au même endroit que nous. Vaguement dépitées, on entame alors la discute avec le couple qui avait vainement tenté l'abordage en même temps que nous. Ils avaient déjà appelé il y avait vingt minutes de cela et avaient eux aussi probablement déjà loupé leur voiture une fois. "Sauf que, maintenant, ils répondent même plus ! Déjà qu'elle avait dit une demi-heure d'attente...". Encourageant. Se rajoute alors une autre fille, qui allait à peu près dans la même direction que nous quatre. On était en train d'envisager l'hypothèse d'un ramassage collectif qui permettrait de rendre la facture plus légère quand l'un de nous hurla "TAXI !". Une voiture libre s'enfilait en effet dans le rond-point, évitant habilement la bagnole "garée" (ou pas) en plein milieu. A cinq, on se rue dessus. Déception : le type est venu pour un client en particulier et voudrait au moins faire semblant de le chercher avant de récupérer d'autres âmes égarées. Nous décidons donc de guetter son retour éventuel. Il repasse quelques minutes plus tard, toujours sans client, et finit par nous laisser entrer dans la voiture. Dans notre enthousiasme, il est obligé de nous faire remarquer qu'il n'y a que quatre places. Le couple n'est malheureusement pas assez rapide et se voit donc reléguer à l'attente une fois de plus. A la guerre comme la guerre, la politesse ne tient pas longtemps quand il s'agit d'attendre dans le froid nocturne. (je sais c'est moche.)

Une fois bien au chaud dans le taxi toutes les trois, plutôt soulagées et lâchement fières de nous, nous assistons alors à un phénomène social des plus intéressants. Le chauffeur, jeune, plutôt beau gosse et aimable, quoique légèrement blasé sur les bords (et il y a de quoi !), répond aux appels des clients, tout en étant en liaison avec le "QG" de la compagnie de taxi et aussi avec les divers chauffeurs qui la composent... et le tout est audible pour nous via haut-parleur. (Ah, oui, et il conduisait, aussi.) Autant vous dire que cette soirée fut très instructive - en plus d'être très très amusante : on avait vraiment l'impression d'assister à la première inédite d'un sketch d'un one man show particulièrement réussi. Ce serait trop long et trop compliqué de tout retranscrire, il n'empêche que certains épisodes étaient vraiment drôles et valent le détour :

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Le chauffeur : Taxi Toulouse, bonsoir.
Cliente 1 : Bonsoir, j'aurais besoin d'un taxi pour aller de *** à ***.
Le chauffeur : Vous avez un numéro où je peux vous joindre ?
Cliente 1 (dans un murmure parfaitement audible) : C'est quoi ton numéro, Thomas ?
[...]

***clic***

Le chauffeur
: Taxi Toulouse, bonsoir.
Cliente 2
: Bonsoir, je suis place Wilson, j'aurais besoin d'un taxi.
Le chauffeur
: Placez-vous devant les bandes d'arrêt, devant le Gaumont, des voitures s'arrêteront.
Cliente 2
: Devant le Gaumont ?
Le chauffeur
: C'est ça mademoiselle.
Cliente 2
: D'accord, merci beaucoup !
Le chauffeur
: Avec plaisir, bonne soirée.

***clic***


Le chauffeur
: Taxi Toulouse, bonsoir.
Client 1
: Bonsoir, j'aimerais un taxi au niveau des Arènes.
Le chauffeur
: Quelle rue, monsieur ?
Client 1
: Heu alors, je suis, je suis... 51, rue de Cugnaux, voilà !
Le chauffeur
: Je vous envoie une voiture, monsieur.
Chauffeur 1
: J'y suis dans cinq minutes.
Le chauffeur
: Dans cinq minutes.
Client 1
: Parfait !

***clic***

Le chauffeur
: Taxi Toulouse, bonsoir.
Cliente 3
: Oui bonsoir, j'ai appelé pour un taxi il y a déjà quelques minutes...
Le chauffeur
: Vous êtes où madame ?
Cliente 3
: A la station de métro de Ramonville.
Le chauffeur
: C'est vous qui avez demandé un taxi pour le Bikini ?
Cliente 3
: Oui, mais maintenant on s'est avancé jusqu'au métro.
Le chauffeur
: Vous auriez dû y rester madame, parce que le taxi est parti vous chercher au Bikini mais il ne vous a pas trouvée, du coup il est reparti.
Cliente 3
: Ah, mince...
Le chauffeur
: Ne quittez pas, je vais voir s'il nous reste une voiture disponible.
Cliente 3
: Merci...
[...]

***clic***


Le chauffeur : Taxi Toulouse, bonsoir.
Cliente 4 : Heu bonsoir, j'aurais besoin d'un taxi à Tournefeuille, au Phare, s'il vous plaît.
(Nanis : Je crois que c'est la fille du couple qu'on a cramé tout à l'heure...
Moi : Oui, on dirait... xD)
Le chauffeur : J'en pars là, d'autres voitures y seront d'ici une vingtaine de minutes.
Cliente 4 : ... OK, merci.
Le chauffeur : Avec plaisir.

***clic***

Le chauffeur : Taxi Toulouse, bonsoir.
Client 2 : Bonsoir, je voudrais un taxi. Je suis place Wilson.
Le chauffeur : Dirigez-vous vers les bandes de taxi devant le Gaumont, monsieur, des voitures s'y arrêteront.
Client 2 : OK, merci !
Le chauffeur : Avec plaisir, monsieur.


***clic***

Le chauffeur : Taxi Toulouse, bonsoir.
Client 1 : Dites donc, j'ai appelé il y a déjà quelques temps et je n'ai toujours pas eu de taxi.
Le chauffeur : Vous êtes où, monsieur ?
Client 1 : 51, rue de Cugnaux.
Chauffeur 1 : J'y suis passé monsieur, et vous n'y étiez pas.
Client 1 : Ecoutez, quand même, je sais lire ! 51 rue de Cugnaux, on est devant un magasin de chaussures, là ! On n'a vu aucune voiture passer !
Chauffeur 1 : Je viens de passer rue de Cugnaux et je peux vous assurer que vous n'y étiez pas, monsieur.
Client 1 : Mais je ne vois pas pourquoi j'appellerais d'un endroit où je ne suis pas, enfin !
Chauffeur 1 : Ecoutez, je n'ai pas que ça à faire, vous n'étiez pas là, tant pis, je passe à une autre commission.
Client 1 : Mais vous vous moquez du monde !

***clic***

Client 3 : Bonsoir, je voudrais un taxi des Argoulets au centre-ville.
Chauffeur 2 : Je peux y être dans dix minutes.
Le chauffeur : Je peux vous envoyer une voiture d'ici dix minutes.
Client 3 : D'accord, heu, pour savoir, ça ferait combien, le trajet ?
Le chauffeur : Comptez bien quarante euros.
Client 3 : Quarante euros ?! Ouah bah non alors, laissez tomber.
Type derrière le client 3 : Combien ?
Client 3 : Quarante euros !!

***clic***


Le chauffeur
: Taxi Toulouse, bonsoir.
Client 4
: Bonsoir, je voudrais un taxi pour le centre-ville, s'il vous plait.
Le chauffeur : Vous voulez aller où exactement ?
Client 4 (distrait par des gens derrière lui) : De quoi ?
Le chauffeur : Pour aller où, exactement ?
Client 4 : Bah, j'sais pas, le centre, quoi. Saint Pierre, Capitole...
Le chauffeur : Et vous êtes où ?
Client 4 : Aux Carmes. [vraiment pas loin du Capitole à pieds xD] ça ferait combien ?
Le chauffeur : Au moins quinze euros, monsieur.
Client 4 : Ah bon, laissez tomber, alors... Bonne soirée.
Le chauffeur : Bonne soirée, monsieur.

***clic***


Le chauffeur
  : Taxi Toulouse, bonsoir.
Client 1 : Toutes mes excuses, je n'étais en effet pas au 51 rue de Cugnaux, ou Avenue Lombez ou j'sais pas quoi... En vérité, je suis devant la pharmacie des Arènes, avenue ***... Dans combien de temps est-ce que vous pourrez envoyer une autre voiture... ?
[...]


***clic***

La fille qui est montée avec nous : C'est tous les soirs comme ça ?
Le chauffeur : Non, heureusement !
Moi : Je sais vraiment pas comment vous faites.
Le chauffeur : Moi non plus. *éclate de rire*



Et en plus il conduisait bien et restait poli - un véritable exploit, à certains moments.
Je suis sûre qu'on pourrait écrire une thèse là-dessus.
(N'empêche que la prochaine fois que j'appellerai un taxi, je ferais un peu plus attention à ce que je dis au téléphone xD)

 

13 septembre 2010

"Le petit théâtre de la rue" - épisode 2

La vie réelle n'est pas aussi réaliste qu'on le croit.

 

On était au mois de novembre. La veille, j’avais dormi – à la râche – chez une amie, surnommée le Cube. Une soirée DVD qui s’était éternisée… ou un truc du genre. Comme on était en semaine et que la soirée pyj’ était loin d’avoir été prévue à la base, il était indispensable que je passe d’abord chez moi avant d’aller à la fac pour mon cours à huit heures et demie, histoire de ne pas me ramener avec un sac à main ridicule et minuscule dans lequel je n’aurais même pas pu faire rentrer ma trousse. Ça, en plus du retard habituel, aurait mis à mal mon image d’étudiante studieuse et appliquée (hum). Heureusement, le Cube m’accompagnait dans cette rude épreuve. C’est bien connu, à deux, on est plus fort – surtout quand il s’agit de comater.

A ce moment-là, j’avais un rhume (ou équivalent, ce qui n’arrangeait probablement guère mon teint déjà pas très frais). C’est pourquoi (détail on ne peut plus inintéressant mais néanmoins central dans cette histoire qui n’en est pas une) je toussai en sortant de la station de métro. Le hasard fit que je croisai à ce moment-là un type d’une quarantaine d’années, un peu édenté et à l’air vaguement louche qui me pointa du doigt en criant : « HEY ! LA GRIPPE AVIAIRE !!! » Il précisa alors à l’encontre du Cube : « Tu vas voir que demain, elle en sera morte ! ». Voyant que nous restions immobiles, un peu interloquées et indécises, incapables de décider à quel degré fallait-il prendre cette prédiction de sinistre augure - un rien déstabilisante de bon matin - il finit par avoir pitié de nous et nous rassura du mieux qu’il put : « Mais non, je plaisante ! De toute façon, elle est trop mignonne pour mourir ! ».

Voilà qui est bon à savoir : non seulement je suis mignonne, mais en plus, cela me confère une forme d’invulnérabilité. Tout bénéf’. Au contraire des laiderons. Non seulement ils sont moches, mais en plus ils vont crever.

Comme quoi y’a vraiment pas de justice.

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5 juin 2010

"La dure loi de la jungle"

 (Pour voir (beaucoup) beaucoup mieux, faire un clic droit sur l'image puis "ouvrir dans un nouvel onglet".)


minimo009

 

 

Dessiné le 29/5/2010.

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