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Les Errances Enjouées de Neus Amaëlle
Les Errances Enjouées de Neus Amaëlle
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Les Errances Enjouées de Neus Amaëlle
  • Les fantaisies d'une petite littéraire bien entourée, en quête de sérénité dans un monde joyeusement chaotique, qui aime écrire, s'intéresse à plein de trucs & trouve que la vie, même si c'est un peu n'importe quoi, c'est drôlement chouette, quand même.
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random
7 novembre 2011

Les bons mots de nos concitoyens bien urbains.

 

Tags et graffitis.

 

"I badly need sex with John."

 

Une anglaise anonyme, dans le pub The Lamb and the Flag, à Oxford.


 

Certains messages sont universels. Surtout ceux qui sont écrits sur les portes des toilettes publiques.

 

 

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21 septembre 2011

"Erasmus, you'll go far"

 (Pour voir (beaucoup) beaucoup mieux, faire un clic droit sur l'image puis "ouvrir dans un nouvel onglet".)

(For a (far) better image, make a right click and open in a new window.)

 

Minimo2 001

Dessiné le 20/09/2011.

 

(Une pensée à tous mes amis qui sont partis/partent/vont partir eux aussi à l'étranger... :'D)

Et un extrait du génial film L'auberge Espagnole dispo => ici

Quoique déjà on a de la chance, maintenant on n'a plus besoin du fameux formulaire E111... ^^

(ou du moins j'espère sinon je suis dans la merde)

10 septembre 2011

Douglas Adams.

 

 

"A tout prendre, je préfère de loin être heureux plutôt qu'avoir raison.

- Et l'êtes-vous ?

- Non. C'est là bien sûr tout le problème."

 

Le Guide du Voyageur Galactique, Douglas Adams.

 


22 août 2011

Bob l'Eponge, le film.

 

 

"Patrick, une glace, c'est un excellent remède !

Je me sens déjà beaucoup mieux que tout à l'heure !"

 

Stephen Hillenburg, Bob l'Eponge, le film.

 

(pensée pour Aurorounette :D)

 

17 mai 2011

"Narcisse 2.0" - Facebook m'a tuer.

Un mini-extrait de l'édifiant livre dédié à la génération Y (dit des "whyers"), Facebook m'a tuer par Alexandre des Isnards et Thomas Zuber. J'ai particulièrement apprécié le chapitre intitulé "Narcisse 2.0" : il s'appuie sur l'exemple de Laëtitia qui soumet toutes ses actions (même les plus banales) par statuts facebook à son "public" amical plusieurs fois par jour...

L'introduction donne ça :

Tranquille avec son miroir tel le schtroumpf coquet à rajuster sa fleur sur le bonnet, Narcisse était autonome. Peinard, il avait sa source d'eau claire où il s'admirait jusqu'à tomber amoureux de son image puis dépérissait d'amour de lui-même pour laisser place à une fleur. Un narcisse.

L'eau claire de Narcisse 2.0, c'est les autres. Qui m'aime me suive ! Notre quotidien, nos images, nos humeurs doivent être validés par nos amis.

ça rappelle des choses à tout le monde, non ? ^^

Facebook_m_a_tuer1

 

Recueil d'anecdotes, dans lesquelles on se reconnaît (parfois !), à la fois drôles et vaguement flippantes sur "la nouvelle norme sociale", la génération des "transparents", la (non) vie privée, l'estime de soi, etc... De quoi faire réfléchir sur notre utilisation actuelle des nouvelles technologies et l'impact que celles-ci ont sur nos relations avec les autres et sur sa propre construction de soi. Facebook m'a souvent réservé de très bonnes surprises et de bons fou-rires... d'autres fois, je le vois comme un outil perturbant, presque écoeurant, synonyme de "t'as rien de mieux à foutre ?!" (oui je sais c'est fort xD). A utiliser avec modération, pourrions-nous dire... !

De quoi réfléchir aussi sur sa propre originalité pré-supposée ; quand on lit des commentaires (des "vrais", tirés de Twitter ou Facebook) qu'on aurait aussi bien pu écrire nous-mêmes tout en croyant être quelqu'un de super drôle et d'intéressant...

A lire et à méditer, donc !

(D'autres extraits du livre sont dispos (ainsi que plein d'articles intéressants sur le sujet) sur Facebook m'a tuer.)

 

 

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2 avril 2011

Du bonheur intense d'être étudiante en Lettres.

Car oui, on ne s'ennuie jamais en études littéraires, c'est bien connu !

(mais non je ne fais pas de la propagande et je ne suis pas du tout en train d'occulter tout un pan pour le moins obscur et ennuyeux des études de Lettres comme la syntaxe, la linguistique diachronique et autres joyeusetés obligatoires diverses et variées... quoique tout cela n'est que mon humble avis personnel, bien entendu, chacun trouve son bonheur là où il le veut, n'est-ce pas ?)

 

Et pour cause, même cette p****n de dissertation sur Rabelais (auteur français de la Renaissance, je précise afin de souligner l'incongruité des quelques déclarations qui suivront) qui ne m'inspirait pas du tout, ça m'a finalement permis :

 

=> d'avoir "Banana Split" - voir plus bas le clip fabuleusement kitsch et totalement indispensable à votre survie de cette merveilleuse chanson - et "Ces Soirées-là" dans la tête - AINSI QUE de découvrir le non-moins émouvant clip de cette dernière, que je n'avais encore jamais vu (honte à moi)... - et de faire profiter mes chers voisins de ces joyeuses redécouvertes par la même occasion - je sais, c'est beau le sens du partage ! surtout en période de pré-partiels :D

(Au fait, si vous voyez un lien quelconque, merci de me le signaler... non pas que ça m'empêchera de dormir, étant donné que j'ai depuis longtemps renoncé à comprendre pourquoi je me retrouve systématiquement avec des chansons absurdes en tête quand je bosse, qui remontent souvent à mon enfance, d'ailleurs, maintenant que j'y pense ("Allô, Sigmund ? Oui, c'est encore moi ! :D"). ... En tout cas, c'est bien, avec un peu de chance, quand je serai lancée dans le monde du travail, je fredonnerai "L'amour brille sous les étoiles" toute la sainte journée - ce qui, bien sûr, ne pourra que me mettre immédiatement sur le chemin d'une glorieuse promotion et me procurera un amour sans failles de la part de mes divers collègues et employeurs tout en révélant mon côté indispensable au bon fonctionnement de l'entreprise)

 

=> de découvrir plein de nouveaux mots totalement DEMENTS ; parmi eux, le paronyme, qui désigne un mot qui ressemble à un autre mot dans sa forme et sa prononciation (genre "voire"/"boire" - merci à François R. (Rabelais, quoi) pour l'exemple parlant)

 

=> de tomber sur cette phrase, hilarante et lourde de sens en ce qui me concerne, sur un forum de sciences : "En outre, une transformation isentropique est une transformation adiabatique réversible !" J'ai particulièrement aimé le point d'exclamation final, qui semble souligner la véhémence du propos, voire son caractère osé (:O !) et/ou l'engagement personnel de l'auteur dans ce qu'il avance ! Là je vous avoue que, pour le coup, ç'aurait été encore l'occasion d'apprendre plein de nouveaux mots vachement utiles - surtout dans l'hypothèse d'une apocalypse imminente - mais que j'ai pas franchement eu le courage d'ouvrir mon dico. En attendant, ça m'aura bien fait rire, et une pause décompression après toute une après-midi enfermée dans sa chambre à se râcler la tête alors qu'il fait super beau, c'est quand même pas du luxe - même si y'a aussi Facebook ouvert dans la barre des tâches.

(Oui parce que, quand même, que je vous explique ! (pour une fois qu'il y a un lien logique) j'ai jugé bon d'introduire en conclusion (en général c'est toujours le moment où je pars en vrille, d'un parce que c'est la fin et que je commence à en avoir un peu marre, et de deux parce que je trouve ça chiant de devoir reformuler en trois lignes concises tout le raisonnement qu'on s'est cassé les bonbons à developper en six pages, mit exemples détaillés et finement analysés gnagnagna), j'ai donc jugé bon d'introduire en conclusion, disais-je, le peu de notions que j'ai de la théorie du chaos afin de suggérer un intéressant parallélisme pas du tout hors sujet entre l'optimisme rabelaisien et le pessimisme du XXIe siècle, voulant signifier ainsi à travers l'approche de cette dite théorie à laquelle je ne connais globalement que dalle que, si on le voulait bien, on pouvait être optimiste en toute circonstance. (Si, si, je vous jure, j'envoie ma dissertation à qui souhaitera la lire :D))

 

=> de parler sans complexe d'excréments, de pets et de sexe et, encore mieux, d'en tirer tout un tas de significations géniales comme quoi, en fait, ça vous ouvre à un tout cosmique hyper bienveillant, et ce dans une dissertation qui compte pour 40 si ce n'est 50% de la note finale d'une UE - ce qui, quand même, est un privilège absurde que peu de gens peuvent se vanter d'avoir eu dans leur vie.

 

Enfin, tout ça pour que, après avoir passé un jour et demi sur une dissertation, on commence vraiment à péter un plomb...

(mais avec bonne humeur, hein ! surtout quand on a finiiii :D)

 

(Et dites, c'est mon pauvre cerveau marqué par les salaces images rabelaisiennes ou vous voyez vous aussi un symbole phallique d'assez mauvais goût et assez troublant, dans la mesure où cette chanson serait plutôt destinée aux enfants, dans les premières images du clip ?)

 

(Notez que le gars blanc (le seul type blanc du clip, si je ne m'abuse... coïncidence ?) du début se fait refouler à l'entrée de la boîte mais pas les pouffiasses "si bonnes à croquer" en bikini argenté et en rollers... alors que, de leur côté, les gus se contentent d'arborer des sweats larges à capuches... heureusment la chorégraphie, si sophistiquée et de si bon goût, ne peut que nous détourner de toute idée mal placée ! Ah, le merveilleux petit monde des clips rétros en couleurs...)

23 février 2011

De l'intérêt d'aller en cours (3).

La classe d'Histoire de la photographie


"Ici, l'envers de la maternité, parce que, comme vous le savez sûrement, se droguer à l'héroïne quand on est enceinte n'est pas recommandé."

Explication littéraire : A propos de l'exposition de Larry Clarke sur sa ville d'origine (Tulsa en Oklahoma), interdite aux moins de 18 ans par son contenu pour le moins choquant. Les photos mettent en effet en scène les rapports des jeunes à la drogue et aux armes à feu - sûrement au sexe, aussi, même si je m'en souviens plus. Je vous épargne les photos qui illustraient ce commentaire très neutre du prof...

 

"Féministe assez radicale puisqu'elle était pour l'élimination des éléments masculins."

Explication qui aurait pu être littéraire si j'avais noté de quelle photographe il s'agissait : Ce qui était assez énorme avec ce prof, outre l'overdose d'informations qui paraissaient toutes plus importantes les unes que les autres - surtout pour une étudiante perfectionniste qui trouve grosso modo tout intéressant - c'était ce ton monocorde qu'il gardait même dans ses répliques les plus ironiques.

 

 "Les tricophiles d'aujourd'hui sont en deuil !"

Explication plus ou moins littéraire : Là c'était un prof différent, nettement plus animé et complètement transcendant - sérieusement je l'aurais épousé juste pour l'écouter parler toute ma vie tellement c'était passionnant... Mais bref, je m'égare ! Le fait est que nous avons appris grâce à lui qu'il y avait un mot exprès pour désigner les hommes qui fantasment sur les cheveux longs => la tricophilie ! (c'est génial comme nom, non ?). Il est vrai que, étant donné la tendance actuelle consistant, pour les femmes, à porter les cheveux assez courts, on peut en effet comprendre que les tricophiles d'aujourd'hui soient nostalgiques des 70's...

 

"Cette image montre donc la mort de la tricophilie."

Explication littéraire : il s'agissait d'un tableau surréaliste qui présentait deux visions de la femme. Dans un premier temps, celle du début du siècle, conforme aux fantasmes des surréalistes, qui la voyaient comme une muse (bien passive, la muse) au corps sublimé - avec une référence aux statues féminines de l'Antiquité. (Paradoxalement, les surréalistes plaçaient généralement la femme sur un piédestal tout en exprimant de façon sous-entendue (ou pas, d'ailleurs) leur désir érotique - qui, le plus souvent, la désacralisent quelque peu. Les cheveux, en tant qu'emblème longtemps (voire encore) caché de la féminité se trouvaient donc sublimés par certains artistes "tricophiles".) L'image dont il était question dans le cours montrait donc d'un côté une sorte de statue de femme qui était engloutie dans des espèces de sables mouvants et de l'autre une femme aux cheveux courts, habillée à la garçonne qui regardait depuis la plage les derniers vestiges de la représentation de la femme d'avant 1945 sombrer.

 

"Va falloir regarder la télé un p'tit peu ! Vous êtes en L3 maintenant !"

Explication non littéraire : Le prof venait de faire allusion à Florent Pagny ("Non vous n'aurez pas... ma liberté de penser ♪") et parlait maintenant d'une émission télé (probablement). Belle phrase parodique des nombreux conseils des profs de fac qui vous recommandent grandement de combler très vite vos nombreuses lacunes en vous ruant sur les volumineux ouvrages conseillés dans la (souvent très longue) traditionnelle bibliographie distribuée en début de semestre...

 

"L'Art est une façon de se sauver de la folie."

Explication pas franchement littéraire : Réflexion personnelle du prof que j'ai trouvée pour le moins pertinente... :D (j'ose même pas imaginer à quoi ressembleraient certains artistes, genre Baudelaire, s'ils avaient pas été foutu d'écrire, par exemple xD)

 

"Elle a fini comment ?
- Par mourir."

Explication littéraire : On parlait à ce moment-là de Claude Cahun, une artiste surréaliste très originale - et très torturée, aussi - qui, à cause de traumatismes éprouvés durant son enfance, se considérait presque comme androgyne et avait beaucoup de mal à cerner sa propre identité. Son autobiographie, intitulée Aveux non avenus (1930), probablement très intéressante quoique troublante (puisqu'elle y parle d'anorexie, entre autres), comporte aussi des photos. Après la présentation de l'artiste, on était en effet en droit de se demander si elle avait fini par se pendre ou non xD.

 

13 février 2011

De l'intérêt d'aller en cours. (2)

La classe de Latin

(celui-là, j'avoue, y'a pas franchement de trucs à apprendre des phrases drôles que j'ai notées ^^)

 

"Si vous vous voyiez, ça a pas l'air d'aller !"

Explication non littéraire : Réponse à la question "ça va ?" du prof à ses élèves après explication d'un point difficile. Apparemment, ça n'allait pas.

 

"J'aurais une question.

- Vous pouvez me la poser, mais pas si c'est sur le vomi."

Explication non littéraire : L'élève interrogé buggant sur la phrase à traduire, le prof l'aidait mais finissait carrément par lui donner la réponse. N'ayant plus aucun élément à trouver, l'étudiant se trouvait alors dans la situation délicate suivante : répéter bêtement ce qu'on venait de lui dire alors que tout le raisonnement avait été décortiqué pour lui ou bien se taire. Comme il préférait manifestement la deuxième solution, le prof a fini par lui dire un truc du genre : "Mais je vous ai tout dit ! je vais quand même pas vous le vomir dans la bouche !".

 

"ça relève du vomi ça encore !"

Explication non littéraire : Même situation que celle décrite plus haut.

 

"Profitez qu'on soit dans le noir... moment de confidence."

Explication non littéraire : Alors que le prof venait de nous demander si nous avions compris, la lumière s'est brusquement éteinte. Après une seconde d'incompréhension, il ne put résister à une nouvelle réplique sarcastique.

 

"Là il est pas tranquille y'a une éruption ! Faut pas avoir l'impression qu'il est à la plage !"

Explication qui pourrait être littéraire si je me souvenais du verbe dont il est question : On travaillait alors sur un texte de Pline le Jeune, qui racontait que son oncle (Pline l'Ancien), un passionné de science, avait eu l'inconscience d'aller observer de plus près une éruption du Vésuve. Allongé sur une paillasse, il examinait le phénomène de loin (mais pas d'assez loin, vraisemblablement). Le verbe employé pour décrire sa posture signifiait sobrement "être allongé", sauf que là, la situation nécessitait une traduction un peu plus précise, afin de signaler que le type n'était pas simplement venu faire bronzette sur un volcan en éruption.

 

"Dans une phrase comme : "Dans l'absolu, il n'y a aucune raison que ce store ne descende pas", on oublie le contexte : c'est à dire qu'on est au Mirail."

Explication littéraire : Pour introduire la notion d'ablatif absolu, le prof précisait le sens de l'expression "dans l'absolu" en donnant un exemple parlant. Ainsi, "dans l'absolu" veut dire qu'on ne tient compte que de la théorie et qu'ici, on oublie notamment le contexte. Au début du cours, nous avions en effet tenté de descendre un des stores de la salle. Sans succès.

 

"On l'a oublié mais normalement, les ministres, ce sont ceux qui servent - et pas leurs propres intérêts."

Explication littéraire : En effet, "minister, ministri" signifiait en latin "serviteur, domestique". Ironique, n'est-ce pas ?

 

1 février 2011

De l'intérêt d'aller en cours. (1)

Maintenant que le second semestre est commencé (et qu'on se retrouve joyeusement accablé de volumineux bouquins à lire "pour la semaine prochaine" (LOL)), j'ai trouvé sympa l'idée de clore la première partie de l'année scolaire - our time is running out, on ne le dira jamais assez - en recopiant ici les bons mots de mes professeurs !

Ah, pauvres profs... Sûrement le métier le plus ingrat du monde après celui de parent... ! Et pourtant, c'est beau, l'éducation ! Transmettre son savoir, partager ses connaissances et son désir d'apprendre... ! (enfin, ça c'est un peu comme "Liberté, Egalité, Fraternité", c'est un joli principe bien abstrait qu'il est nettement plus difficile de mettre en place dans les faits, et encore plus quand on saccage joyeusement l'Education Nationale).

Je tiens à préciser que l'intitulé de l'article ne remet nullement en cause l'intérêt intrinsèque au fait d'aller en cours qui est, bien naturellement, de ne pas être marqué absent s'instruire tout ça tout ça ! Tout ça pour dire que je prends aussi des notes "normales", et pas juste les blagues de mes profs, hein. En plus, vous pourrez me remercier pour tous les trucs super intéressants que vous aurez appris grâce à mon super blog et que vous pourrez ressortir dans les super conversations branchées des clubs hype. Et même que vous retiendrez d'autant mieux que la plupart des trucs sont drôles - ce qui rejoint la finalité de tout bon écrivain d'apologues : "Instruire et plaire" (merci à monsieur Jean de La Fontaine pour cet aphorisme parlant).

Commençons donc par...

La classe de Littérature


"Un hérisson stressé, c'est le poème parfait !"

Explication littéraire : Car oui, voyez-vous, un poème est une entité à part (comme toute œuvre d'Art) qui n'a d'autre visée que lui-même (il se contente de transmettre un sens), d'où le qualificatif d'autotélique - qui est un bien bel adjectif, on est d'accord ! Un hérisson qui se recroqueville sur lui-même peut, de ce fait, être envisagé comme la métaphore du poème parfait, surtout s'il est stressé, vu que, comme chacun sait, lorsqu'il se sent menacé, ce sympathique mammifère se roule en boule.

 

"Après avoir courageusement décidé de faire... RIEN, on s'y remet !"

Explication non littéraire : Dans le contexte des grèves et du blocage du début de l'année, on hésitait à se donner rendez-vous à l'heure de cours habituelle ou pas. Ici, on avait en effet décidé de ne rien faire, c'est-à-dire de venir quand même, au cas où on pourrait accéder aux locaux (on sait jamais !).

 

"La cabane d'enfants est un lieu autre. La chambre d'ado aussi, d'ailleurs !"

Explication littéraire : Vous remarquerez en effet qu'une cabane d'enfants ou une chambre d'ado répond à des "lois" différentes du monde "normal", la société, ou le monde adulte, si vous préférez. Le propriétaire du lieu peut ainsi, à sa guise, se prendre pour Tarzan et inventer tout un tas d'histoires extraordinaires pleines de magie ou encore bannir toute présence adulte pour privilégier un monde glauque où les chanteurs crient leur mal-être en remuant leurs cheveux gras.

 

"C'est un Argentin, au départ... à la fin aussi, d'ailleurs."

Explication pas vraiment littéraire : On parlait de Jorge Luis Borges, un écrivain argentin, donc.

 

"On va passer au point suivant, à savoir : comment détruit-on un golem ? (on sait jamais ça peut toujours servir !)"

Explication littéraire : Le mythe du Golem est raconté dans la religion juive. Il s'agit de construire un homme (ou plutôt un sous-fifre) à partir de terre. ça réactualise par là des questions un peu dérangeantes, qui rejoignent le roman de Mary Shelley Frankenstein et le mythe de Prométhée, à savoir est-ce que l'homme a le droit de se prendre pour Dieu, l'homme est-il naturellement bon, etc...

 

"Les hommes politiques ont toujours un discours structuré, même s'ils n'ont rien à dire."

Explication non littéraire : On parlait de la méthodologie de la dissertation, la construction d'un raisonnement. Notez qu'on nous encourage ici à faire preuve des mêmes capacités en matière de structure, mais pas au niveau du fond (encore heureux !).

 

"Que l'errance soit intergalactique ou sur la mer, les planètes sont les mêmes."

Explication littéraire : On parlait ici du Quart-Livre de Rabelais, où les personnages voguent d'îles en îles et y découvrent des personnages étranges qui représentent en fait des exemples ou des contre-exemples que l'on doit imiter ou éviter si l'on veut être un bon Humaniste de la Renaissance. Le prof en a profité pour faire référence à Star Wars qui, au final, peut aussi être interprété comme un parcours de la construction individuelle (je vous avouerai que même si j'ai trouvé ça intéressant et très certainement valable, je me suis pas particulièrement penchée sur la question xD).

 

 "C'est une sorte de Bisounours, le roi !"

Explication pas vraiment littéraire : Le roi de l'El Dorado, le pays merveilleux décrit par Voltaire dans Candide, est en effet très gentil, à tel point qu'il convient de l'embrasser pour le saluer.

 

"Je caresse mon chat, je cultive mes plantes et comme ça, je suis content."

Explication littéraire : Caricature du contre-sens qui est souvent fait à propos de la réflexion finale qui clôture Candide : "il faut cultiver son jardin". Voltaire était quelqu'un qui s'engageait énormément dans la politique de son époque, d'où la métaphore du jardin qui signifie, non pas qu'on reste chez soi à manger ses carottes bio, mais plutôt qu'on développe son sens critique par l'éducation (nous y revoilà :D) afin de pouvoir ensuite agir politiquement dans le sens de sa propre morale - qui peut aussi, finalement, ne pas aller plus loin que la consommation de ses propres carottes bio, qui constitue, quelque part, un acte politique, comme dirait Pierre Rabhi (mais peut-être pas du temps de Voltaire, j'en conviens).

 

"Le seul qui se disait athée, c'était le Marquis de Sade, mais il s'en fichait, il était déjà en prison."

Explication littéraire : Le Marquis de Sade est bien connu pour avoir écrit un livre érotique pour le moins dérangeant (Justine ou les malheurs de la vertu) pour lequel il a été emprisonné (entre autres raisons, je suppose). C'est de son nom que vient le mot "sadisme" (pour vous donner une idée de ce que peut subir l'héroïne...). Pendant le XVIIIe, dans la suite de la Renaissance, les philosophes commençaient à émettre quelques doutes quant à l'existence de Dieu, mais ils ne pouvaient évidemment pas le clamer sur tous les toits sans risquer très gros étant donné que les monarques de droit divin étaient en ce temps-là considérés comme les "lieutenants de Dieu sur terre".

 

 "On va pas y passer trop de temps - d'autant que j'ai perdu ma page."

Non explication non littéraire : Ce prof est trop génial ^^

 

"Pour être metteur en scène, il faut être un petit peu pervers sinon on s'en sort pas."

Explication littéraire : La perversité supposée de tout metteur en scène est justifiée par le fait que c'est lui qui décide de "manipuler" les acteurs comme il l'entend pour donner à la pièce le sens qu'il lui a trouvé. Il y a aussi la question du regard, qui fait du metteur en scène quelqu'un qui reste sur le côté et surveille le bon déroulement de l'action, dont des scènes qui relèvent parfois de l'intime pour les personnages (un monologue, un aveu, une révélation...). (Soit dit en passant, la question du voyeurisme peut aussi être abordée par rapport aux spectateurs...)

 

"Soyez lourdingues à l'oral !"

Explication non littéraire : Conseil du prof qui disait que, lorsqu'on passe un oral, il faut penser à bien appuyer sur les différentes parties de son explication, à grands renforts de "NOUS ALLONS VOIR DANS UN PREMIER TEMPS", "NOUS PASSONS MAINTENANT A", "COMME NOUS L'AVONS VU DANS LA PARTIE PRECEDENTE" et autres légèretés rhétoriques du genre.

 

"C'est un intellectuel français tout ce qu'il y a de plus vivant. Mais Barthes est mort."

Explication pas vraiment littéraire : On parlait ici de plusieurs critiques littéraires contemporains : Michel Butor (le survivant) et Roland Barthes (qui est donc mort).

 

 

24 décembre 2010

10 bonnes raisons de porter une casquette bleue à carreaux.

Dix Bonnes Raisons

de porter une casquette bleue à carreaux

(pas vraiment de saison, me direz-vous, mais tant pis !)

 

Outre l'esthétique (je présuppose (peut-être à tort !) que si vous achetez une casquette, c'est qu'elle vous plaît un minimum... à moins que ce ne soit un cadeau désastreux de la part d'une arrière-arrière-arrière-grand-tante éloignée dont les goûts en matière de choix vestimentaires diffèrent des vôtres – ce qui est tout à votre honneur !), la casquette possède un indéniable côté pratique (qui, exploité au maximum, a de fortes chances de vous surprendre !). Vous ne vous en doutiez peut-être pas mais une casquette est en réalité multi-fonction !

Elle peut en effet servir à merveille de :

 

1 – Pare-soleil

Note : une paire de lunettes de soleil n'est cependant pas négligeable dans certaines situations.

 

2 – Parapluie

Note : là aussi, un vrai parapluie n'est parfois pas du luxe - cf cet autre article rédigé par mes soins. 

 

3 – Paravent (voir aussi raisons n°5 et 6)

 

4 – Masque de sieste. Explications : en abaissant la visière sur vos yeux, vous pouvez ainsi vous plonger dans le noir et dormir n'importe où. Dans le train, dans les parcs (testés et approuvés), voire même en cours (vous me direz les résultats ! J'avoue me la jouer davantage gentlewoman que bad girl, c'est-à-dire que j'enlève systématiquement mon couvre-chef avant de rentrer dans un bâtiment – et a fortiori une salle de cours … mais je fais pas la révérence au prof (quand même)).

Note : un rabattement partiel peut également servir d'œillères à l'occasion – utile si vous cherchez à éviter quelqu'un ou si un inconnu peu ragoûtant vous toise comme un morceau de viande ou si, plus trivialement, vous essayez de résister à l'appel des pâtisseries désireuses de quitter leur vitrine devant une boulangerie.

 

5 – Anti-peigne déculpabilisant. Explications : quand on a l'habitude de porter un chapeau, on ne tarde pas à renoncer à se coiffer (« pas la peine d'y passer trois plombes, je vais mettre ma casquette dans deux minutes... »).

Note : pour peu que votre couvre-chef soit classe (ou pas), cela ne vous empêche pas d'avoir le style (ou pas) – d'autant que l'effet « je retire mon chapeau en ébouriffant mes cheveux de façon sauvage MAIS naturelle genre "pardon qu'est-ce que tu disais ?" » peut également rajouter un plus à votre charme déjà éblouissant en temps normal (ou pas).

 

6 – Gel fixant naturel (garanti sans aucun produit chimique !). Car, oui ! avec une casquette vissée sur le crâne, nulle crainte d'avoir les cheveux dans les yeux et/ou d'être complètement décoiffé(e) surtout si, comme moi, l'effet pluie + vent a un effet redoutable sur votre (non)coiffure habituelle (cf raison n°5 = vous ne vous coiffez pas vraiment – et inventez tout un baratin prétextant que c'est vachement étudié, en fait).

 

7 – Phare rapatriant les navires égarés. Explications : pour peu qu'elle soit facilement repérable, vos amis béniront en effet votre casquette qui permet ainsi votre identification en un laps de temps record (surtout si vous ou vos amis arrivez souvent en retard et/ou qu'ils ont un problème de portable tel que panne de batterie, oubli du dit portable, plus de forfait, vibreur tellement discret qu'on ne le sent pas et qu'on ne répond donc pas, etc).

Note : un autre accessoire (un sac jaune fluo, des collants colorés ou un pull flashy, à tout hasard) peut également aider à vous repérer/reconnaître plus rapidement.

 

Ce qui nous fait une belle transition vers les raisons sociales qui pourraient vous pousser à acquérir une casquette (même en plein hiver, pourquoi pas) : moins évidentes que les arguments bassement pragmatiques (quoique déjà amplement convaincants, à mon sens) avancés ci-dessus, elles n'en sont pas moins importantes et réelles ! Croyez-le ou pas, mais une casquette peut révolutionner votre vie sociale, voire votre vie tout court ! (car de quoi est faite la vie sinon de rencontres plus ou moins décisives ?)

 

Explications :

8 – Pour peu que votre casquette soit un tant soit peu originale, elle peut produire des effets inattendus chez les gens (cf certaines de mes « rencontres improbables », carrément déclenchées par la présence de Jenny (ma casquette)).

Note : un bonnet (accessoire déjà plus hivernal, j'en conviens) peut aussi très bien faire l'affaire. En témoignera cette anecdote mémorable où un inconnu vaguement imbibé sur les bords, intrigué par mon bonnet multicolore, tenta de s'en emparer avec un gloussement émerveillé mais qui, étonné de ma protestation puérile peu convaincante (qui consista simplement à laisser échapper un « maiiiiiiis... » contrarié), nous plongea, ma cousine et moi-même dans un fou-rire de dix minutes par son propre rire convulsif. (Je soupçonne d'ailleurs ce bonnet de posséder une capacité remarquable à apaiser les tensions et à éloigner les énergies négatives... mais c'est une autre histoire xD)

 

9 – Une casquette sera prétexte à de nombreux moments de pure et délicieuse convivialité avec vos proches (ou même l'occasion de développer des liens plus conséquents avec vos connaissances) ! Elle est en effet l'accessoire type de la classique et hilarante blague « qui c'est qui a éteint la lumière ?! » (aussi connue sous le nom de « devine qui ?! ») ou sa variante (non moins hilarante) « devine qui c'est qui t'a volé ta casquette ?! » et donc de développer par-là votre sociabilité et vos liens relationnels – voire votre patience.

 

10 – Et enfin, la casquette peut éventuellement être votre « wingthing » (comme pourrait le dire Mister Stinson), soit votre auxiliaire plan-drague favori ! Imaginez un peu... la technique du mouchoir laissé tombé par inadvertance par une blanche main dans un geste délicat transposé au XXIe siècle... (Risqué si personne ne vous la ramasse, et pas forcément efficace si le gus est aveugle et/ou complètement indifférent, ou s'il n'en profite pas pour autant pour vous taper la causette (« Alors comme ça, on porte une casquette bleue et à carreaux ? Je serais vous, je l'appellerais Jenny. »))

Conseil : choisissez bien le moment. Tenter le coup à un moment critique genre la sortie de métro où tout le monde est relativement pressé n'est pas une bonne idée.

Conseil 2 : une autre possibilité, peut-être moins risquée (surtout si on n'a tout bêtement pas suffisamment fouillé dans son capharnaüm portatif (= sac à main rempli de trucs bien évidemment tout à fait indispensables) et que la dite casquette s'y trouve bien au chaud depuis le début) : le coup de la fille éplorée qui cherche sa casquette tragiquement disparue. « Vous n'auriez pas vu une casquette  ? J'y tiens beaucoup... »

Note : un bonnet ou une écharpe ajoute un côté touchant supplémentaire, surtout si il/elle a été tricoté(e) par un(e) de vos proches (à tout hasard encore une fois, votre sœur ou votre colocataire, par exemple) – parce qu'il faut bien avouer que préciser à propos de votre casquette « vous comprenez, elle est unique, c'est un petit asiatique qui l'a fabriquée dans des conditions dignes d'un crime contre l'humanité... », même en faisant le coup des grands yeux humides type le Chat Potté, ça passe moins bien que « c'est ma meilleure amie/ma grande sœur qui me l'a tricoté(e) avec amour pour Noël/mon anniversaire... ».

 

=> Pour résumer :

Si je devais faire un article de publicité comme dans les Sims (je sais, mes références culturelles sont tout simplement renversantes), je dirais :

 

TartanCapBlue

 

+ esthétique

+ pratique

+ sommeil

+ originalité

+ visibilité

+ sociabilité

+ créativité (pour l'impro face aux situations improbables auxquelles vous pouvez être confronté grâce à votre casquette )

+ charisme (cf supra) 

+ séduction

 

NB : Je suppose que les raisons ci-dessus s'avèrent être également valables pour une casquette qui n'est pas bleue et à carreaux (une rouge à carreaux, par exemple, pourrait tout aussi bien faire l'affaire. Voire même une violette à pois. Ou même une verte à rayures, si vous y tenez. Une casquette de sport toute bête, aussi. Bref, une casquette , quoi.) mais je ne vous garantis rien, étant donné que ma Jenny est, elle, bleue et à carreaux.

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