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Les Errances Enjouées de Neus Amaëlle
Les Errances Enjouées de Neus Amaëlle
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Les Errances Enjouées de Neus Amaëlle
  • Les fantaisies d'une petite littéraire bien entourée, en quête de sérénité dans un monde joyeusement chaotique, qui aime écrire, s'intéresse à plein de trucs & trouve que la vie, même si c'est un peu n'importe quoi, c'est drôlement chouette, quand même.
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16 avril 2011

La Philosophie de vie avec un grand P

 Ce merveilleux article est dédicacé à mon Cube préféré

 

Vous aussi vous aimeriez, à l'image de certains héros de film, avoir une bonne réplique saisissante à proclamer à chaque occasion ? Quelque chose qui, en toute circonstance, balayerez vos doutes, vous donnerait un recul monstre, vous aiderait à trouver la réponse adéquate à vos problèmes et vous remettrait dans le droit chemin ? Une sorte de "Hakuna Matata" personnel et original ? Ressentez-vous ce manque cruel dans votre vie ?


NE CHERCHEZ PLUS !


Et écoutez donc la singulière narration suivante...

 

Tout commença en Septembre 2009, dans une lande lointaine et pluvieuse... la Grande-Bretagne. A Oxford plus précisément, vaste village étudiant aux universités innombrables.

Imaginez... dans une demeure étudiante, une de celles qu'on partage avec 5 ou 6 amis minimum... une petite assemblée étudiante et cosmopolite, occupée à boire du Pim's et du cidre pour heu... rien. Des anglais pour la plupart, une américaine et deux françaises...

A présent, focalisons-nous sur les deux françaises... Elles sont sages, de véritables madones (hum) et n'abusent pas de la boisson (surtout parce que, en un seul verre, elles arrivent à être saoules, alors du coup elles évitent, surtout en pays étranger, de se mettre dans un état pathétique (et puis bon, mine de rien, elles ont pas embarqué tant de fringues de rechange que ça pour les quelques jours qu'elles viennent passer chez une amie anglaise, alors autant ne pas courir le risque de sentir le vomi à l'aéroport)) et ne comprennent pas tout ce qui se passe autour d'elles parce que les anglais n'ont pas forcément un accent facile (et encore moins quand ils ont bu)...

Maintenant... imaginez, à côté d'elles... un mystérieux inconnu (plus précisément un étudiant de York ramené par un ami anglais de leur amie anglaise ; le dit "ami" ayant bazardé le voyageur du grand Nord (car, pour des françaises du Sud-Ouest, une ville de Grande-Bretagne, c'est forcément le Nord) à ses amis pour aller à une fête sans lui). Le séduisant étranger, peut-être dans l'optique de rompre la glace aliénante de sa timidité maladive, but plus que de raison et se retrouva être le plus mal en point de la communauté. Faisant la conversation aux françaises (malencontreusement) assises à côté de lui, il s'apprêtait à resservir l'une d'elle en cidre lorsque celle-ci, pour les raisons énumérées ci-dessus, détourna poliment l'invitation.

C'est alors que la Phrase se manifesta :

"Et pouwquoi pas?!"

s'indigna le britannique.

La puissance manifeste de la supériorité linguistique du Verbe s'imposa d'elle-même, de sorte que, ne trouvant rien à répliquer, la française, non sans admiration devant cette argumentation sans faille, se laissa convaincre sans plus rechigner et laissa le Messager remplir à nouveau son verre.


Depuis, la Phrase ne cesse de m'interpeller...

Toute une Philosophie de vie, en condensé.

Quelle efficacité !

c'est Beau.


(inutile de vous préciser que je n'ai jamais revu ce type (et que l'image que je garde de lui reste principalement malgré tout celle où il finit, malheureusement, par cracher dans la cour après avoir renversé du cidre partout) mais il aura eu un de ces IMPACTS sur ma vie quotidienne !)

 

Ce qui me laisse à penser... Dieu aurait-il un accent anglais ?

 

Si vous trouvez une petite chansonnette, à l'exemple de l'admirable vidéo ci-dessous, à construire autour de notre Philosophie de vie, je vous serai gré de me la transmettre ; cela pourrait bien intéresser nos fidèles.

 

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Commentaires
A
Alala Manue, je me dis parfois que si je ne t'avais pas connue je n'aurais pas pu remplir mon quota de gloussements solitaires à l'échelle d'une vie (bien que j'en ai déjà une quantité incalculable à mon actif malgré tout).
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