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Les Errances Enjouées de Neus Amaëlle
Les Errances Enjouées de Neus Amaëlle
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Les Errances Enjouées de Neus Amaëlle
  • Les fantaisies d'une petite littéraire bien entourée, en quête de sérénité dans un monde joyeusement chaotique, qui aime écrire, s'intéresse à plein de trucs & trouve que la vie, même si c'est un peu n'importe quoi, c'est drôlement chouette, quand même.
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niaiserie
8 juin 2011

Le cabinet vétérinaire

De l'amour des animaux.

Depuis janvier 2007, je suis l'heureuse propriétaire d'une petite boule de poils prénommée Cookie - mais plus souvent affectueusement désignée par diverses périphrases attentionnées du genre "le tas" (devenu un véritable nom générique dans ma famille), "le petit rond", "ma crêpe" et autres absurdités qui me viennent spontanément à l'esprit lorsque je niaise sur mon cochon d'Inde (car oui, il s'agit en effet d'un cochon d'Inde, comme ses nombreux pseudonymes ne le laissaient pas entendre).

A vrai dire, même si c'est parfois un peu pénible de ne pas pouvoir partir en vacances sur un coup de tête sans s'être assuré que quelqu'un s'occupe bien de votre bestiole, je crois que j'aurais beaucoup de mal à vivre sans la compagnie d'un animal... Par exemple pour le Tas, je trouve ma chambre affreusement vide lorsque je le laisse chez mes parents (et vice-versa je trouve la cuisine parentale affreusement vide quand je l'ai laissé chez moi)... Faut dire que les cochons d'Inde sont des animaux domestiques particulièrement géniaux ! ça a toujours l'air de bonne humeur, c'est gentil comme tout, c'est rigolo, ça demande pas énormément d'entretien non plus, ça pue pas trop, et puis ça communique beaucoup - à grand renfort de "pouic", de petits cris et autres roucoulements (parce que oui, ça fait un genre de ronronnement, les cochons d'Inde... Par exemple, le mien adore les petits bruits métalliques, ce qui le fait ronronner à chaque fois que je secoue mes clés - et qui en fait probablement le seul cobaye à être fan des Velvet Underground : "Sunday Morning" le fait vibrer à tous les coups !). Ce que je trouve énorme, c'est qu'ils ont des têtes super expressives... Enfin bref, je ne vais pas m'étendre plus longtemps sur la génialité de ces animaux sinon j'ai pas fini de niaiser. Tout ça pour dire que j'adore prendre soin d'un petit quelque chose, et surtout d'un petit quelque chose qui paraît bien vivant et énergique - par rapport aux plantes, pour lesquelles je n'ai pas assez de patience... Autant dire que je risque de me sentir bien seule dans ma petite chambre étudiante de l'université de Reading où je passerai une année Erasmus à la rentrée prochaine (parce que oui, je pars en Erasmus à une demi-heure de Londres, haha :D)... ! Je me soupçonne de craquer et de m'y acheter un poisson rouge, d'ailleurs... Bref.

En fait j'adore me sentir responsable du bien-être d'une petite bête et je m'y attache très vite... au risque de prendre les choses très à coeur quand elle tombe malade. En ce moment-même, d'ailleurs, mon pauvre petit tas est en convalescence - et je vous avouerai que je suis très inquiète xD. ll a dû se faire opérer et j'étais bien évidemment dans tous mes états (le pauvre, depuis qu'il est rentré de chez le véto je passe mon temps à l'observer et à le harceler pour être sûre qu'il aille bien... autant vous dire qu'il doit être bien content quand je sors !). Mais un truc que j'adore quand je vais chez le vétérinaire, outre l'odeur si particulière de médicaments et de produits nettoyants - nettement plus apaisante, étrangement, que celle de l'hôpital, selon moi - c'est l'ambiance. J'adore y voir défiler les propriétaires et leurs petits malades.

Il y a bien sûr le fait que beaucoup de gens achètent un animal qui leur ressemble - personnellement, ma part Hobbit (niveau taille, appétit et jovialité) se retrouve admirablement bien dans les cochons d'Inde, ce qui n'est pas un hasard, à mon sens... Mais c'est surtout l'attachement des maîtres, aux petits soins pour leur truc poilu en mauvais état, qui est mis à l'épreuve dans la salle d'attente et je me laisse toujours attendrir par l'application qu'ils mettent à murmurer des petits "chuuuts" et autres mots doux aux futurs patients pour les rassurer - alors même que l'appréhension se lit parfois sur leurs propres visages. Et puis, il y a les caractères des animaux qui s'affirment : les chats qui râlent, enfermés dans leur cage ; les chiens, qui sortent de leur consultation en remuant la queue de soulagement, ne croyant pas à leur bonheur d'être enfin sortis ; et puis les petits rongeurs, tétanisés, qu'on devine à peine à l'intérieur de leur boîte de transport. Mais ce qu'il y a de formidable, dans cet endroit, c'est qu'on se sent soudainement très proche des gens. C'est limite l'endroit où on peut discuter le plus facilement avec un inconnu. Vous pourriez rencontrer un type qui n'a strictement rien à voir avec vous, ne partage aucune de vos convictions, méprise vos opinions et ne comprend rien à votre façon de vivre qu'il vous demanderait quand même : "Qu'est-ce qu'il a, le vôtre ?". Et vous voilà en train de raconter avec force détails comment vous avez remarqué qu'il n'allait pas bien, toutes les questions que vous vous êtes posées à partir de là et tous les malheurs de votre animal depuis ce funeste jour où il n'a pas terminé sa gamelle. Il complimente la gentillesse du vôtre, vous la beauté du sien. Et puis, on parle éventuellement des autres animaux qu'on a à la maison, ou qu'on a eus dans le passé. On évoque les différences entre tel et tel animal, les anecdotes amusantes, les pires bêtises... Au moment de sortir, on fait un sourire en passant devant le propriétaire du prochain patient duquel on gratouille éventuellement la tête (l'animal, hein). S'il n'y a personne avec qui discuter, en attendant son tour, on regarde la liste des "Noms en..." de l'année et on se demande ce qu'on aurait choisi et pour quel genre de bestiole. A côté des bancs, il y a toujours plein de documentations du genre "Les dossiers du bon maître", des posters qui répertorient les différentes races de chiens et chats et tout un tas de mini-médicaments qui évoquent des souvenirs de dînette-parties enragées...

En plus, le personnel est bien souvent épatant. Ils aiment les animaux ; ça se voit et ça se ressent. Non seulement toutes les secrétaires que j'ai rencontrées lors de ces occasions ne manquaient jamais de venir dire bonjour à ma petite boule de poils mais en profitaient aussi pour me parler de leurs animaux respectifs. Même au téléphone, elles sont attendries en prenant des notes pour le docteur : "il s'agit d'un petit... cochon... d'Inde... :)". J'adore les dossiers, les carnets de santé et les fiches d'identité des malades qu'ils prennent grand soin de classer (avec le nom, la date de naissance, tout ça...). Et ils demandent toujours des nouvelles de l'autre bête qu'ils ont soignée l'autre jour. Les vétérinaires aussi sont formidables. Sérieux, fermes et pourtant tout dévoués, probablement très gagas face à leurs animaux respectifs ("il a quel âge ce petit bonhomme ?").

En fait, ce que j'aime tant dans cet endroit, c'est que tout le monde est réuni pour une même raison et dans le même but : l'amour des animaux et le désir de bien faire. On a un peu l'impression que tout le monde retombe en enfance. Un gros costaud peut très bien arriver tout pâlot parce que son hamster s'est foulé une patte et se faire réconforter par une petite mamie qui venait justement faire vacciner son chihuahua. En plus, en matière d'animaux les gens admettent plus volontiers leur ignorance ou leurs erreurs (contrairement à l'éducation qu'ils peuvent donner à leurs enfants) et mettent plus volontiers leur ego de côté de peur que la vie de leur petit protégé ne soit en danger s'ils ne s'en remettent pas rapidement à quelqu'un de plus expérimenté qu'eux... C'est le meilleur de l'être humain qui est en fait mis en avant dans un cabinet vétérinaire : un attachement profond pour un être fragile, dépendant et encore plus éphémère que nous qui révèle une grande sensibilité. Sensibilité qu'on tente bien souvent de cacher du reste des hommes mais qu'on met plus facilement à nu devant un animal...

 

tas

... et en voyant des photos comme celle-là, on comprend mieux pourquoi !

 

Et pour la peine, j'ajoute la chanson préférée du tas (c'est qu'il a bon goût, le bougre !).

"Sunday Morning", The Velvet Underground, The Velvet Underground & Nico.

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19 avril 2011

Six Feet Under (+ The Maccabees !)

 

« Time doesn't tell the truth about our souls. Only Love.

We're all children when we truly love. »


Six Feet Under, Saison 3, Tears, bones and desire (épisode 8)

 

 

Plus une chanson que je me suis envoyée en boucle pendant tout l'après-midi et que je trouve triplement adaptée ici ; d'une parce que c'est tout doux tout mignon et faussement naïf comme un amour d'enfant ; de deux parce que le groupe s'appelle The Maccabees et que ça pourrait faire penser aux "macchabées", ce qui, dans le contexte d'une série qui se déroule dans des pompes funèbres, tombe plutôt à pic ; de trois, je sais, la réflexion qui précède n'est pas de très bon goût mais la génialité de la chanson ET du clip compensera cela sans problème :)

 

"Toothpaste Kisses", The Maccabees, Colour in It.

 

24 décembre 2010

10 bonnes raisons de porter une casquette bleue à carreaux.

Dix Bonnes Raisons

de porter une casquette bleue à carreaux

(pas vraiment de saison, me direz-vous, mais tant pis !)

 

Outre l'esthétique (je présuppose (peut-être à tort !) que si vous achetez une casquette, c'est qu'elle vous plaît un minimum... à moins que ce ne soit un cadeau désastreux de la part d'une arrière-arrière-arrière-grand-tante éloignée dont les goûts en matière de choix vestimentaires diffèrent des vôtres – ce qui est tout à votre honneur !), la casquette possède un indéniable côté pratique (qui, exploité au maximum, a de fortes chances de vous surprendre !). Vous ne vous en doutiez peut-être pas mais une casquette est en réalité multi-fonction !

Elle peut en effet servir à merveille de :

 

1 – Pare-soleil

Note : une paire de lunettes de soleil n'est cependant pas négligeable dans certaines situations.

 

2 – Parapluie

Note : là aussi, un vrai parapluie n'est parfois pas du luxe - cf cet autre article rédigé par mes soins. 

 

3 – Paravent (voir aussi raisons n°5 et 6)

 

4 – Masque de sieste. Explications : en abaissant la visière sur vos yeux, vous pouvez ainsi vous plonger dans le noir et dormir n'importe où. Dans le train, dans les parcs (testés et approuvés), voire même en cours (vous me direz les résultats ! J'avoue me la jouer davantage gentlewoman que bad girl, c'est-à-dire que j'enlève systématiquement mon couvre-chef avant de rentrer dans un bâtiment – et a fortiori une salle de cours … mais je fais pas la révérence au prof (quand même)).

Note : un rabattement partiel peut également servir d'œillères à l'occasion – utile si vous cherchez à éviter quelqu'un ou si un inconnu peu ragoûtant vous toise comme un morceau de viande ou si, plus trivialement, vous essayez de résister à l'appel des pâtisseries désireuses de quitter leur vitrine devant une boulangerie.

 

5 – Anti-peigne déculpabilisant. Explications : quand on a l'habitude de porter un chapeau, on ne tarde pas à renoncer à se coiffer (« pas la peine d'y passer trois plombes, je vais mettre ma casquette dans deux minutes... »).

Note : pour peu que votre couvre-chef soit classe (ou pas), cela ne vous empêche pas d'avoir le style (ou pas) – d'autant que l'effet « je retire mon chapeau en ébouriffant mes cheveux de façon sauvage MAIS naturelle genre "pardon qu'est-ce que tu disais ?" » peut également rajouter un plus à votre charme déjà éblouissant en temps normal (ou pas).

 

6 – Gel fixant naturel (garanti sans aucun produit chimique !). Car, oui ! avec une casquette vissée sur le crâne, nulle crainte d'avoir les cheveux dans les yeux et/ou d'être complètement décoiffé(e) surtout si, comme moi, l'effet pluie + vent a un effet redoutable sur votre (non)coiffure habituelle (cf raison n°5 = vous ne vous coiffez pas vraiment – et inventez tout un baratin prétextant que c'est vachement étudié, en fait).

 

7 – Phare rapatriant les navires égarés. Explications : pour peu qu'elle soit facilement repérable, vos amis béniront en effet votre casquette qui permet ainsi votre identification en un laps de temps record (surtout si vous ou vos amis arrivez souvent en retard et/ou qu'ils ont un problème de portable tel que panne de batterie, oubli du dit portable, plus de forfait, vibreur tellement discret qu'on ne le sent pas et qu'on ne répond donc pas, etc).

Note : un autre accessoire (un sac jaune fluo, des collants colorés ou un pull flashy, à tout hasard) peut également aider à vous repérer/reconnaître plus rapidement.

 

Ce qui nous fait une belle transition vers les raisons sociales qui pourraient vous pousser à acquérir une casquette (même en plein hiver, pourquoi pas) : moins évidentes que les arguments bassement pragmatiques (quoique déjà amplement convaincants, à mon sens) avancés ci-dessus, elles n'en sont pas moins importantes et réelles ! Croyez-le ou pas, mais une casquette peut révolutionner votre vie sociale, voire votre vie tout court ! (car de quoi est faite la vie sinon de rencontres plus ou moins décisives ?)

 

Explications :

8 – Pour peu que votre casquette soit un tant soit peu originale, elle peut produire des effets inattendus chez les gens (cf certaines de mes « rencontres improbables », carrément déclenchées par la présence de Jenny (ma casquette)).

Note : un bonnet (accessoire déjà plus hivernal, j'en conviens) peut aussi très bien faire l'affaire. En témoignera cette anecdote mémorable où un inconnu vaguement imbibé sur les bords, intrigué par mon bonnet multicolore, tenta de s'en emparer avec un gloussement émerveillé mais qui, étonné de ma protestation puérile peu convaincante (qui consista simplement à laisser échapper un « maiiiiiiis... » contrarié), nous plongea, ma cousine et moi-même dans un fou-rire de dix minutes par son propre rire convulsif. (Je soupçonne d'ailleurs ce bonnet de posséder une capacité remarquable à apaiser les tensions et à éloigner les énergies négatives... mais c'est une autre histoire xD)

 

9 – Une casquette sera prétexte à de nombreux moments de pure et délicieuse convivialité avec vos proches (ou même l'occasion de développer des liens plus conséquents avec vos connaissances) ! Elle est en effet l'accessoire type de la classique et hilarante blague « qui c'est qui a éteint la lumière ?! » (aussi connue sous le nom de « devine qui ?! ») ou sa variante (non moins hilarante) « devine qui c'est qui t'a volé ta casquette ?! » et donc de développer par-là votre sociabilité et vos liens relationnels – voire votre patience.

 

10 – Et enfin, la casquette peut éventuellement être votre « wingthing » (comme pourrait le dire Mister Stinson), soit votre auxiliaire plan-drague favori ! Imaginez un peu... la technique du mouchoir laissé tombé par inadvertance par une blanche main dans un geste délicat transposé au XXIe siècle... (Risqué si personne ne vous la ramasse, et pas forcément efficace si le gus est aveugle et/ou complètement indifférent, ou s'il n'en profite pas pour autant pour vous taper la causette (« Alors comme ça, on porte une casquette bleue et à carreaux ? Je serais vous, je l'appellerais Jenny. »))

Conseil : choisissez bien le moment. Tenter le coup à un moment critique genre la sortie de métro où tout le monde est relativement pressé n'est pas une bonne idée.

Conseil 2 : une autre possibilité, peut-être moins risquée (surtout si on n'a tout bêtement pas suffisamment fouillé dans son capharnaüm portatif (= sac à main rempli de trucs bien évidemment tout à fait indispensables) et que la dite casquette s'y trouve bien au chaud depuis le début) : le coup de la fille éplorée qui cherche sa casquette tragiquement disparue. « Vous n'auriez pas vu une casquette  ? J'y tiens beaucoup... »

Note : un bonnet ou une écharpe ajoute un côté touchant supplémentaire, surtout si il/elle a été tricoté(e) par un(e) de vos proches (à tout hasard encore une fois, votre sœur ou votre colocataire, par exemple) – parce qu'il faut bien avouer que préciser à propos de votre casquette « vous comprenez, elle est unique, c'est un petit asiatique qui l'a fabriquée dans des conditions dignes d'un crime contre l'humanité... », même en faisant le coup des grands yeux humides type le Chat Potté, ça passe moins bien que « c'est ma meilleure amie/ma grande sœur qui me l'a tricoté(e) avec amour pour Noël/mon anniversaire... ».

 

=> Pour résumer :

Si je devais faire un article de publicité comme dans les Sims (je sais, mes références culturelles sont tout simplement renversantes), je dirais :

 

TartanCapBlue

 

+ esthétique

+ pratique

+ sommeil

+ originalité

+ visibilité

+ sociabilité

+ créativité (pour l'impro face aux situations improbables auxquelles vous pouvez être confronté grâce à votre casquette )

+ charisme (cf supra) 

+ séduction

 

NB : Je suppose que les raisons ci-dessus s'avèrent être également valables pour une casquette qui n'est pas bleue et à carreaux (une rouge à carreaux, par exemple, pourrait tout aussi bien faire l'affaire. Voire même une violette à pois. Ou même une verte à rayures, si vous y tenez. Une casquette de sport toute bête, aussi. Bref, une casquette , quoi.) mais je ne vous garantis rien, étant donné que ma Jenny est, elle, bleue et à carreaux.

23 décembre 2010

Phrases en tête...

 

 

"C'est toujours la même histoire. Un garçon rencontre une fille, le garçon perd la fille. La fille rencontre un garçon, le garçon oublie la fille, le garçon se souvient de la fille, la fille meurt dans un tragique accident de dirigeable."

 


 

Une phrase qui me revient souvent en tête en ce moment (surtout à cause du début, la suite vient toute seule xD), apparemment tiré d'un film - Y'a-t-il un flic pour sauver la reine ? - mais je vous avouerai que je la connais d'un des bouquins de la série des Quatre filles et un jean d'Ann Brashares - une série de livres que je relis toujours si j'ai besoin de me remonter le moral - qui cale toujours des citations marrantes avant chaque début de chapitre. Soit dit en passant, ces bouquins valent vraiment le coup qu'on dépasse leur niaiserie apparente parce qu'ils sont super édifiants, pour des histoires d'ados.

16 novembre 2010

Paul & Virginie

 

 

"A leurs regards qui cherchaient à se rencontrer, à leurs sourires rendus par de plus doux sourires, on les eût pris pour ces enfants du ciel, pour ces esprits bienheureux, dont la nature est de s'aimer, et qui n'ont pas besoin de rendre le sentiment par des pensées, et l'amitié par des paroles."


Bernardin de Saint-Pierre, Paul & Virginie

 

 

(et ben y'en a qui ont de la chance...)

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5 novembre 2010

Taggage sororal

Ma soeur, qui est à fond tricot et couture depuis un petit moment maintenant, tient un blog sur ses "bidouillages divers et variés" et m'a tagguée dessus il y a déjà quelques temps. Pour ceux qui savent pas ce que ça veut dire - et j'avoue que c'était mon cas avant qu'elle m'explique xD - ça signifie que, suite à la requête d'un de vos collègues de la blogosphère, vous êtes OBLIGE de parler de dix choses que vous aimez dans la vie, ce qui permet à vos lecteurs de mieux vous connaître.
Telle est la pression sociale que vous impose le tag.
Je vais donc essayer d'y répondre - parce que, quand même, ma soeur, elle est mignonne, que ça fait longtemps que je voulais le faire, que j'ai que ça à faire puisque ma fac, hyper engagée dans la réforme des retraites, est bloquée (et non pas "bloguée", hahA !) depuis jeudi soir et que j'ai donc que ça à faire. Et puis aussi parce que c'est rigolo :D (surtout quand on n'a rien à faire).


1) J'aime... mes amis et ma famille. Plus j'y réfléchis et plus je me dis que j'ai énormément de chance d'être entourée de personnes aussi formidables. Ce sont eux qui embellissent ma vie, et j'ai compris en déménageant sur Toulouse qu'on se sentait chez soi là où il y a des gens qu'on aime. Mon petit monde est d'une richesse grâce à vous... ! On ne le dit jamais assez alors merci :'D

2) Rencontrer de nouvelles personnes, les découvrir, les comprendre, les aimer et apprendre à mieux me connaître à travers elles.

3) La musique, sans laquelle je doute pouvoir vivre. Elle accompagne tout, ma vie quotidienne, les moments de déprime comme ceux de joie intense. J'aime beaucoup la jouer, encore plus la chanter, encore davantage l'écouter, mais surtout la vivre, avec un album ou en live. J'adore l'énergie qui se dégage des concerts, l'excitation, le bonheur, la sensation que ce qui se passe sur scène est, pour un temps, la seule chose qui importe au monde. J'ai presque l'impression qu'il y a une certaine magie là-dedans. A ne pas oublier, la très belle formule du Cube :

"Musicalement, on est hystérique." (c'est vrai)

4) Imaginer. Un mot qui m'accompagne depuis l'enfance et qui ne me laissera jamais tomber. Rempart contre la réalité monotone, parfois déprimante et souvent inquiétante. Je le considère comme mon plus grand "talent", qui me permet de voir les choses autrement sans jamais renoncer au réel pour autant - dont la richesse impénétrable m'étonnera toujours.

5) Lire en général, et sans restriction générique (ouuuh, que c'est joliment diiit !). Je lis de tout - même si je suis devenue vraiment difficile vis-à-vis des romans depuis que j'étudie les lettres. Même la poésie, avec laquelle j'accrochais pas des masses, j'ai appris à l'apprécier - même s'il me faut souvent un peu d'aide pour tout piger xD. Récemment, je me suis surprise à ne lire que des essais, alors que ça ne me serait jamais venu à l'idée il y a quelques années de cela. Je me suis même mise à la BD aussi, y'a pas longtemps ! Bref, vraiment de tout. Si je devais conseiller un seul bouquin sur tous ceux que j'ai pu lire, je parlerais des Liaisons Dangereuses de Choderlos de Laclos, qui, pour moi, se rapproche de la perfection. Un autre livre que tout le monde devrait lire au moins une fois dans sa vie est à mon avis Le sens du bonheur, de J. Krishnamurti, un sage indien. Sa philosophie est parfois difficile à saisir et surtout à accepter, mais je la trouve d'une beauté incroyable et d'un bon sens quasi-impossible à contredire. Une façon assez inédite de concevoir le monde qui nous entoure... Mais peut-être que j'en parlerai plus en détails plus tard.

6) L'Art en général. La littérature reste mon domaine de prédilection mais j'aime aussi énormément les arts graphiques, desquels j'ai beaucoup à apprendre, sans aucun doute. La peinture, la sculpture, la photographie... Et aussi le cinéma, bien sûr, que j'apprécie déjà davantage grâce à la super prof que j'ai eue en option ciné l'année dernière ^^

7) Je pense qu'on l'aura déjà compris d'après les lignes qui précèdent mais j'adore apprendre et découvrir de nouvelles choses. Je me passionne pour tellement de trucs que j'ai parfois la sensation de m'éparpiller. Alors que ça nourrit, de s'intéresser à plein de choses différentes ! Quelque chose qui me passionne énormément, surtout en ce moment, puisque j'ai bien l'intention de partir pour une année Erasmus en Angleterre l'année prochaine, c'est les langues étrangères. C'est fou de voir qu'à travers un langage on en apprend autant sur les façons de penser et de vivre de tout un paquet de gens ! Apprendre de nouvelles langues, ça ouvre l'esprit et ça permet de voir les choses autrement... (ça me laisse presque rêveuse xD)

8) Un truc con à dire, mais j'aime bien être débordée - enfin, jusqu'à un certain point, parce que sinon, c'est accablant et donc pas du tout stimulant. Avoir des tonnes de projets, de gens à voir, de choses à faire et savoir que, quoi qu'il arrive, il me restera toujours tout un tas de choses à découvrir. Et le truc génial là-dedans, c'est que, si je suis fatiguée de courir partout, je peux toujours me poser chez mes parents, à la campagne, pour souffler.

9) Un autre truc qui peut paraître bizarre : j'adore être seule. Faire ma vie en solo, avec la sensation d'être totalement libre. Autant je ne pourrais pas vivre seule 24h/24, autant je me rends compte qu'un des aspects que j'aime énormément dans le fait d'habiter en ville, c'est l'anonymat. Marcher dans la rue, parmi des inconnus, je trouve ça très rassérénant. Me promener en les observant me procure souvent un étrange sentiment de félicité, la sensation d'être en communion avec l'univers, presque de m'y dissoudre et de me réjouir d'en faire partie en toute simplicité.

10) Me rappeler que je ne suis qu'au début de ma vie, que je n'ai aucune idée de quoi demain sera fait, si ce n'est que ça aura du bon - vu qu'il y a toujours du bon, même s'il n'est pas forcément apparent. Faire confiance à l'imprévisible parfois miraculeux de la vie, même si ce n'est pas toujours facile.

Finalement je trouve ça super difficile d'écrire des articles comme ça xD C'est sûrement parce que je suis très perfectionniste mais j'aime tellement de trucs que ça me paraît impossible de tout mettre, et pourtant, j'ai du mal à trouver des idées précises... C'est peut-être parce que c'est tellement vaste que j'arrive pas à faire de sélection... Bref.


P1010057

Note : le blog de ma soeur est destinée à encourager ceux et celles qui se lancent dans la création de vêtements fait main. Elle-même vient juste de débuter et est déjà capable de faire pas mal de trucs chouettes - avec l'aide de ma maman, à l'occasion :). C'est donc stimulant de voir qu'on peut se faire des trucs très sympas avec peu d'expérience ! Et puis y'a des conseils et tout... Bref, allez voir si ça vous intéresse !


(En image : encore une photo pendant une de mes promenades dans le Limousin)
(et oui, on ne s'en lasse toujours pas !)

4 novembre 2010

Hercule

 

 

"C'est trop banal d'être sentimentale."

Walt Disney, Hercule.



Mon deuxième Disney préféré, après Mulan. J'adore aussi bien l'humour vaguement délirant, l'interprétation Disney de la mythologie grecque (quand on connaît les frasques des dieux grecs, et notamment Zeus... haha ! xD), le graphisme très particulier que les chansons. Je crois d'ailleurs que je les connais plus ou moins par coeur ! Elles foutent trop la patate :D ! Mais quand même, je dois avouer que j'ai un gros faible pour le personnage de Megara... pour une fois qu'une héroïne Disney n'est pas niaise (au contraire d'Hercule, d'ailleurs) !

 

Cette phrase (dans laquelle je me reconnais bien, j'en ai peur) est tirée de la meilleure chanson du meilleur passage du film (ceci dit en toute objectivité, encore une fois) :

 

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