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Les Errances Enjouées de Neus Amaëlle

Les Errances Enjouées de Neus Amaëlle
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Les Errances Enjouées de Neus Amaëlle
  • Les fantaisies d'une petite littéraire bien entourée, en quête de sérénité dans un monde joyeusement chaotique, qui aime écrire, s'intéresse à plein de trucs & trouve que la vie, même si c'est un peu n'importe quoi, c'est drôlement chouette, quand même.
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3 janvier 2011

"Résolution 2011"

Un dessin gentiment de traviole pour vous souhaiter une

Bonne année :D

 

 (Pour voir (beaucoup) beaucoup mieux, faire un clic droit sur l'image puis "ouvrir dans un nouvel onglet".)

(For a (far) better image, make a right click and open in a new window.)

 

minimo001

Dessiné le 2/1/2011.

 

(Et je sens que ça ne va pas être facile à tenir... xD)

 

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25 décembre 2010

"Un an." (poème approximatif)

Un an,

 

           C'est rien.

 

           Et pourtant...

 

 

 

Il y a un an,

 

Je n'étais pas née,

 

- Ou à peine.

 

 

Il y a un an,

 

Je ne te connaissais pas.

 

Il y a un an,

 

Je ne me doutais de rien

 

Il y a un an,

 

Je ne savais rien

 

Ni de toi, ni de moi.

 

Et ça m'allait comme ça

 

Je n'avais pas vraiment le choix.

 

Et c'était bien comme ça.

 

C'était.

 

 

 

 

Depuis un an,

 

 

 

Ma vie est un bouleversement permanent.

 

 

 

 

Par un soir de Noël tout blanc

 

Alors que personne ne t'attendait

 

- Et certainement pas moi -

 

Peut-être que toi aussi,

 

Tu réapparaîtras.

 

Comme un soleil qu'on croyait perdu

 

A jamais

 

En fait simplement caché,

 

En retrait

 

Derrière un nuage

 

- Une mauvaise brume.

 

 

… Ce serait beau, tu ne crois pas ?

 

Tout un symbole...

 

La nuit du messie...

 

Et puis,

 

La neige, le printemps,

 

Le bourgeon, la renaissance,

 

Et tout le tralala.

 

 

Pour ce que j'en sais,

 

- Après tout -

 

La vie pourrait très bien

 

Manger de ce pain-là.

 

 

 

En un an, on en fait des découvertes

 

En un an, tout peut changer

 

En un an, tout change.

 

 

Il suffit d'un instant

 

- Rien qu'un seul -

 

Pour tout faire basculer

 

Du bon comme du mauvais côté

 

- Et au fond, je crois que c'est le même.

 

 

La chute d'une feuille morte,

 

Vestige d'un ancien monde

 

A présent révolu,

 

Maintenant disparu

 

– Ou presque.

 

 

Des routes qui se croisent,

 

Un chemin

 

Qui en rejoint un autre.

 

Peut-être pas pour longtemps

 

- Mais comment savoir ?

 

Et pourquoi le vouloir ? -

 

 

Un ressenti

 

- Celui,

 

Difficile à voir

 

Comme à admettre,

 

Qu'il n'y a plus de marche arrière,

 

Qu'il n'y en a même jamais eu

 

Et pourquoi le souhaiter ? -

 

 

Une musique,

 

Des paroles,

 

Des notes,

 

Une voix

 

Qui résonnent

 

Au loin,

 

Là-bas.

 

 

Un regard,

 

Un déclic,

 

Un choix,

 

Un Mot.

 

 

Un espoir, surtout.

 

- Vraiment rien du tout.

 

 

 

 

J'espère...

 

 

 J'espère que ça ira

 

 Qu'on s'en remettra

 

 Toi comme moi.

 

 

Chacun son fantôme,

 

Chacun sa foi,

 

Chacun sa loi,

 

Chacun son moi,

 

 

 Et chacun chez soi.

 

 

Mais je n'espère pas, en fait :

 

 Je le sais

 

– même si c'est bête.

 

 

 

Un an,

 

Une année,

 

Une année-lumière,

 

Un nouvel espace-temps,

 

Bien différent du précédent,

 

Et une nouvelle histoire.

 

 

La tienne, peut-être,

 

La mienne, sûrement.

 

 

 

 

Alors, dans un an...

 

 

 Dans un an, qui sait ?

 

 On peut toujours jouer

 

 A essayer de deviner

 

 Même si ça ne sert à rien.

 

 A rien et à rien de s'inquiéter

 

 Car tout ira bien, à présent.

 

 

 Maintenant que rien

 

   N'est plus comme avant

 

 Maintenant que tout

 

   Est déjà différent.

 

 

 Dans un an, un tout nouveau monde

 

 - aujourd'hui en germe,

 

 Secrètement -

 

 Naîtra, peut-être.

 

 Avec un peu de bonne volonté,

 

 Avec un peu de chance, aussi

 

 Et des deux, j'en ai plein

 

 A mes côtés,


 Partout,

 

 En moi.

 

 

 

Dans un an, je serai

loin.

 

24 décembre 2010

10 bonnes raisons de porter une casquette bleue à carreaux.

Dix Bonnes Raisons

de porter une casquette bleue à carreaux

(pas vraiment de saison, me direz-vous, mais tant pis !)

 

Outre l'esthétique (je présuppose (peut-être à tort !) que si vous achetez une casquette, c'est qu'elle vous plaît un minimum... à moins que ce ne soit un cadeau désastreux de la part d'une arrière-arrière-arrière-grand-tante éloignée dont les goûts en matière de choix vestimentaires diffèrent des vôtres – ce qui est tout à votre honneur !), la casquette possède un indéniable côté pratique (qui, exploité au maximum, a de fortes chances de vous surprendre !). Vous ne vous en doutiez peut-être pas mais une casquette est en réalité multi-fonction !

Elle peut en effet servir à merveille de :

 

1 – Pare-soleil

Note : une paire de lunettes de soleil n'est cependant pas négligeable dans certaines situations.

 

2 – Parapluie

Note : là aussi, un vrai parapluie n'est parfois pas du luxe - cf cet autre article rédigé par mes soins. 

 

3 – Paravent (voir aussi raisons n°5 et 6)

 

4 – Masque de sieste. Explications : en abaissant la visière sur vos yeux, vous pouvez ainsi vous plonger dans le noir et dormir n'importe où. Dans le train, dans les parcs (testés et approuvés), voire même en cours (vous me direz les résultats ! J'avoue me la jouer davantage gentlewoman que bad girl, c'est-à-dire que j'enlève systématiquement mon couvre-chef avant de rentrer dans un bâtiment – et a fortiori une salle de cours … mais je fais pas la révérence au prof (quand même)).

Note : un rabattement partiel peut également servir d'œillères à l'occasion – utile si vous cherchez à éviter quelqu'un ou si un inconnu peu ragoûtant vous toise comme un morceau de viande ou si, plus trivialement, vous essayez de résister à l'appel des pâtisseries désireuses de quitter leur vitrine devant une boulangerie.

 

5 – Anti-peigne déculpabilisant. Explications : quand on a l'habitude de porter un chapeau, on ne tarde pas à renoncer à se coiffer (« pas la peine d'y passer trois plombes, je vais mettre ma casquette dans deux minutes... »).

Note : pour peu que votre couvre-chef soit classe (ou pas), cela ne vous empêche pas d'avoir le style (ou pas) – d'autant que l'effet « je retire mon chapeau en ébouriffant mes cheveux de façon sauvage MAIS naturelle genre "pardon qu'est-ce que tu disais ?" » peut également rajouter un plus à votre charme déjà éblouissant en temps normal (ou pas).

 

6 – Gel fixant naturel (garanti sans aucun produit chimique !). Car, oui ! avec une casquette vissée sur le crâne, nulle crainte d'avoir les cheveux dans les yeux et/ou d'être complètement décoiffé(e) surtout si, comme moi, l'effet pluie + vent a un effet redoutable sur votre (non)coiffure habituelle (cf raison n°5 = vous ne vous coiffez pas vraiment – et inventez tout un baratin prétextant que c'est vachement étudié, en fait).

 

7 – Phare rapatriant les navires égarés. Explications : pour peu qu'elle soit facilement repérable, vos amis béniront en effet votre casquette qui permet ainsi votre identification en un laps de temps record (surtout si vous ou vos amis arrivez souvent en retard et/ou qu'ils ont un problème de portable tel que panne de batterie, oubli du dit portable, plus de forfait, vibreur tellement discret qu'on ne le sent pas et qu'on ne répond donc pas, etc).

Note : un autre accessoire (un sac jaune fluo, des collants colorés ou un pull flashy, à tout hasard) peut également aider à vous repérer/reconnaître plus rapidement.

 

Ce qui nous fait une belle transition vers les raisons sociales qui pourraient vous pousser à acquérir une casquette (même en plein hiver, pourquoi pas) : moins évidentes que les arguments bassement pragmatiques (quoique déjà amplement convaincants, à mon sens) avancés ci-dessus, elles n'en sont pas moins importantes et réelles ! Croyez-le ou pas, mais une casquette peut révolutionner votre vie sociale, voire votre vie tout court ! (car de quoi est faite la vie sinon de rencontres plus ou moins décisives ?)

 

Explications :

8 – Pour peu que votre casquette soit un tant soit peu originale, elle peut produire des effets inattendus chez les gens (cf certaines de mes « rencontres improbables », carrément déclenchées par la présence de Jenny (ma casquette)).

Note : un bonnet (accessoire déjà plus hivernal, j'en conviens) peut aussi très bien faire l'affaire. En témoignera cette anecdote mémorable où un inconnu vaguement imbibé sur les bords, intrigué par mon bonnet multicolore, tenta de s'en emparer avec un gloussement émerveillé mais qui, étonné de ma protestation puérile peu convaincante (qui consista simplement à laisser échapper un « maiiiiiiis... » contrarié), nous plongea, ma cousine et moi-même dans un fou-rire de dix minutes par son propre rire convulsif. (Je soupçonne d'ailleurs ce bonnet de posséder une capacité remarquable à apaiser les tensions et à éloigner les énergies négatives... mais c'est une autre histoire xD)

 

9 – Une casquette sera prétexte à de nombreux moments de pure et délicieuse convivialité avec vos proches (ou même l'occasion de développer des liens plus conséquents avec vos connaissances) ! Elle est en effet l'accessoire type de la classique et hilarante blague « qui c'est qui a éteint la lumière ?! » (aussi connue sous le nom de « devine qui ?! ») ou sa variante (non moins hilarante) « devine qui c'est qui t'a volé ta casquette ?! » et donc de développer par-là votre sociabilité et vos liens relationnels – voire votre patience.

 

10 – Et enfin, la casquette peut éventuellement être votre « wingthing » (comme pourrait le dire Mister Stinson), soit votre auxiliaire plan-drague favori ! Imaginez un peu... la technique du mouchoir laissé tombé par inadvertance par une blanche main dans un geste délicat transposé au XXIe siècle... (Risqué si personne ne vous la ramasse, et pas forcément efficace si le gus est aveugle et/ou complètement indifférent, ou s'il n'en profite pas pour autant pour vous taper la causette (« Alors comme ça, on porte une casquette bleue et à carreaux ? Je serais vous, je l'appellerais Jenny. »))

Conseil : choisissez bien le moment. Tenter le coup à un moment critique genre la sortie de métro où tout le monde est relativement pressé n'est pas une bonne idée.

Conseil 2 : une autre possibilité, peut-être moins risquée (surtout si on n'a tout bêtement pas suffisamment fouillé dans son capharnaüm portatif (= sac à main rempli de trucs bien évidemment tout à fait indispensables) et que la dite casquette s'y trouve bien au chaud depuis le début) : le coup de la fille éplorée qui cherche sa casquette tragiquement disparue. « Vous n'auriez pas vu une casquette  ? J'y tiens beaucoup... »

Note : un bonnet ou une écharpe ajoute un côté touchant supplémentaire, surtout si il/elle a été tricoté(e) par un(e) de vos proches (à tout hasard encore une fois, votre sœur ou votre colocataire, par exemple) – parce qu'il faut bien avouer que préciser à propos de votre casquette « vous comprenez, elle est unique, c'est un petit asiatique qui l'a fabriquée dans des conditions dignes d'un crime contre l'humanité... », même en faisant le coup des grands yeux humides type le Chat Potté, ça passe moins bien que « c'est ma meilleure amie/ma grande sœur qui me l'a tricoté(e) avec amour pour Noël/mon anniversaire... ».

 

=> Pour résumer :

Si je devais faire un article de publicité comme dans les Sims (je sais, mes références culturelles sont tout simplement renversantes), je dirais :

 

TartanCapBlue

 

+ esthétique

+ pratique

+ sommeil

+ originalité

+ visibilité

+ sociabilité

+ créativité (pour l'impro face aux situations improbables auxquelles vous pouvez être confronté grâce à votre casquette )

+ charisme (cf supra) 

+ séduction

 

NB : Je suppose que les raisons ci-dessus s'avèrent être également valables pour une casquette qui n'est pas bleue et à carreaux (une rouge à carreaux, par exemple, pourrait tout aussi bien faire l'affaire. Voire même une violette à pois. Ou même une verte à rayures, si vous y tenez. Une casquette de sport toute bête, aussi. Bref, une casquette , quoi.) mais je ne vous garantis rien, étant donné que ma Jenny est, elle, bleue et à carreaux.

23 décembre 2010

Phrases en tête...

 

 

"C'est toujours la même histoire. Un garçon rencontre une fille, le garçon perd la fille. La fille rencontre un garçon, le garçon oublie la fille, le garçon se souvient de la fille, la fille meurt dans un tragique accident de dirigeable."

 


 

Une phrase qui me revient souvent en tête en ce moment (surtout à cause du début, la suite vient toute seule xD), apparemment tiré d'un film - Y'a-t-il un flic pour sauver la reine ? - mais je vous avouerai que je la connais d'un des bouquins de la série des Quatre filles et un jean d'Ann Brashares - une série de livres que je relis toujours si j'ai besoin de me remonter le moral - qui cale toujours des citations marrantes avant chaque début de chapitre. Soit dit en passant, ces bouquins valent vraiment le coup qu'on dépasse leur niaiserie apparente parce qu'ils sont super édifiants, pour des histoires d'ados.

22 décembre 2010

Luke, pour Noël, achète-moi du Lush.

Lukelush

 

Ou de la joie de disposer d'un LUSH nouvellement ouvert dans sa ville et de s'y faire conseiller/tartiner de produits naturels à paillettes qui sentent bon par un vendeur (probablement gay) au physique avantageux.

Page PUB :

Pour ceux qui ne connaissent pas Lush, il s'agit d'un magasin (génial) qui vend des cosmétiques (géniaux) faits mains fabriqués à partir des produits les plus naturels possibles (frais et bio, nous disent-ils) sous plein de formes différentes, fun et appétissantes : savons à la coupe, shampooing solides (si !), après-shampoing, déodorants, crèmes pour le corps, le visage, masques, démaquillants, baumes pour les lèvres, etc, etc... La variété des produits vous laisse le choix !

Le magasin s'investit beaucoup niveau éthique en faveur de l'environnement (avec des poches et des pots recyclables, entre autres) et se positionne fermement contre les tests sur les animaux (leurs étiquettes stipulent d'ailleurs "testés sur les anglais").

Méfiez-vous parce que ces magasins sont dangereusement addictifs ! On les sent depuis le début de la rue, on a envie de tout essayer et comme c'est super efficace, on y retourne tout le temps pour essayer encore plus de trucs... Pour chaque achat, on vous offre d'ailleurs des échantillons de produits (qui font facilement deux ou trois usages, ce qui est quand même cool !). Et puis, les vendeurs (qui savent toujours vous conseiller et connaissent leurs produits sur le bout des doigts) sont tellement à fond que ça achève de vous convaincre, en général...

Pour ma part, j'ai toute une panoplie de produits dont je suis complètement fan :D (je vous déconseille d'ailleurs de me lancer sur le sujet).

Fin de la page PUB.


Et Joyeux Noël !

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12 décembre 2010

Mystery Jets



Groupe indie londonien, assez atypique, et qui gagnerait à être mieux connu !
J'aime beaucoup leur look décalé (si mes souvenirs sont bons ils brillaient littéralement de mille feux quand ils sont montés sur scène la première fois que je les ai vus, en première partie des Kooks... xD). Leur style musical est lui aussi assez "décalé" avec pas mal d'influences 80's. Je trouve qu'ils diffusent l'énergie et la bonne humeur ! Leurs textes sont assez fins ("Young Love", "Flakes", "Hand me down" sont celles qui me viennent spontanément en tête), sans toucher à des sujets très recherchés non plus - de toute façon ça colle bien avec leurs mélodies jouissives comme "Two Doors Down", par exemple ^^).

 

Le premier album (Making Dens) m'a demandé un temps d'adaptation pour vraiment l'apprécier - l'ambiance est assez mélancolique, même si mes préférées de celui-ci sont les plus péchues (on se refait pas, que voulez-vous !).
Genre :

"You Can't Fool Me Dennis", Mystery Jets, Making Dens.

A écouter aussi : "Purple Prose" et "Soluble in Air".
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Le second, par contre, est génial de bout en bout !
Sur les trois albums je conseillerais vraiment Twenty One pour découvrir (et aimer :D).




"Young Love", Mystery Jets, Twenty One.

(j'adore ce clip, pour les couleurs comme pour la vague absurdité régnante... ^^)
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"Two Doors Down", Mystery Jets, Twenty One.
(esthétique et "choré" trop drôles xD)


A écouter aussi : "Hideaway", "Half in Love with Elizabeth" et "Flakes" (très planante, dont j'aurais bien choisi de publier le clip si les deux autres que j'ai déjà regardés étaient pas nettement plus funky)
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Serotonin, sorti en juillet dernier, file pas mal la patate aussi !


"Serotonin", Mystery Jets, Serotonin.

J'adore surtout la chanson titre qui me donne toujours envie de hurler le refrain avec le chanteur, mais d'autres comme "Flash a Hungry Smile", "Alice Springs", "Lady Grey" ou "Dreaming of Another World" sont vraiment sympathiquement rétros aussi !

 

1 décembre 2010

Bernardin de Saint-Pierre

 

 

"Il faut, pour jouir du mauvais temps, que notre âme voyage et que notre corps se repose."


Bernardin de Saint-Pierre, Etudes de la Nature.

 


30 novembre 2010

La joie des spam.

Dans une alternative aux célèbres anecdotes Vie de merde, je vous propose : Random Life.

Aujourd'hui, j'ai reçu un spam d'une certaine Freckled Banana (banane avec plein de taches de rousseur).

 

freckled_banana

Neuf mois plus tard, je me suis rendue compte qu'il s'agissait en fait du surnom d'une de mes plus proches amies (ce qui enlève à l'absurdité tout en rajoutant (les gens - et a fortiori mes proches - n'ont pas fini de me surprendre !).

Elle possède un tumblr très random, d'ailleurs !


29 novembre 2010

Les gens, Philippe Labro

Un passage tiré de la fin du dernier roman de Philippe Labro, Les gens. J'avoue avoir été très intriguée par ce bouquin à cause des grandes affiches qui bariolaient la gare et encore plus par la phrase qui l'ornait : "Tout commence par un manque d'amour", d'un philosophe chinois (Mo-tzu). L'histoire raconte le destin de trois personnages qui n'ont pas grand-chose en commun et que les hasards de la vie vont pourtant faire se rencontrer. J'ai trouvé que l'intrigue était bien construite et originale. C'est surtout la vision de l'auteur qui m'a parue juste - enfin, c'est plutôt que ça colle avec ma façon de voir... Mais ce que j'ai préféré là-dedans, c'est les sortes d'intermèdes dans l'intrigue qui introduisent des personnages anonymes qui viennent des quatre coins du monde et qui permettent, d'un coup, de prendre un recul énorme par rapport à l'action. On se voit soudain, soi, un grain de sable parmi tant d'autres, en train de lire un bouquin, un parmi des milliards, et, concrètement, on se prend une bonne claque dans la gueule. Je me laissais complètement happer par ces passages, encore plus que par le roman en lui-même. L'extrait que j'ai recopié ici est celui qui m'a le plus émue.

gens1

Il existe des centaines de milliers d'univers, les myriades de segments les plus divers d'une société dont le degré de civilisation se mesure au nombre de contradictions qu'elle comporte. Ces univers sont séparés, inconnus les uns aux autres, indifférents les uns aux autres. Mais quelque chose les unit, le seul lien commun qui tisse cette carte inimaginable, cette toile arachnéenne aussi bien nationale que mondiale et que domine la peur, comme l'espoir. Tous sont soudés par la puissance de ce qui a révolutionné les mœurs : l'image, et sa transmission immédiate.

Les gens, c'était tout le monde et c'était n'importe qui. Souvent, ils ne savaient plus très bien où ils en étaient, les gens. On leur expliquait que la banquise arctique fondait, que les ours polaires allaient mourir, que des inondations géantes feraient disparaître des îles, puis des villes et peut-être des continents, et que le poumon d'oxygène du monde continuerait d'être déforesté, que l'asphyxie les gagnerait tous un jour, et sinon eux, du moins leurs enfants ou leurs petits-enfants, ou leurs arrière-petits-enfants. Et pourtant, ils continuaient de faire des enfants, les gens. Ils continuaient d'aimer, construire, inventer, créer, soigner, rechercher, enseigner, lutter.

Les gens, on leur expliquait que l'économie du monde basculait, que les séismes et les tsunamis, les cyclones et les éruptions volcaniques, les marées noires et les fuites des centrales nucléaires, les massacres et les génocides, tout cela n'était rien par rapport à ce qui pouvait encore leur arriver. On leur prédisait des années de privations et de crises, et ils comprenaient qu'ils n'étaient à l'abri d'aucune guerre, d'aucun geste fou d'un dictateur fou, à l'abri d'aucune catastrophe mondiale qui remettrait en question la trame même de leur vie quotidienne. Et pourtant, ils ne l'acceptaient pas, et, s'ils ne se révoltaient pas encore, ils opposaient à la noirceur des choses la force de la vie.

Tous enfants de la même algue bleue, tous issus de l'universelle et commune cellule ancestrale, ils suivaient l'évolution, le phénomène dont personne ne connaissait l'ultime bout de course – s'il devait jamais y en avoir un. Ils avaient intégré la notion de l'imminence de l'impossible. Ils vivaient dans l'âge de l'instantanéisme, l'immédiateté universelle, l'accélération des événements réels. Le chaos. Personne ne pouvait plus leur proposer le « point fixe » dont avait parlé Pascal. Et pourtant, ils se soumettaient à la grande loi de la nature comme à un mouvement perpétuel, ils continuaient. Ils n'avaient pas d'autre choix. Il faudrait bien qu'ils s'adaptent, les gens, ils l'avaient toujours fait.


Les gens de gauche disaient : Les choses sont intolérables. Les gens de droite disaient : Les choses sont inévitables. Les sages disaient : Les choses sont ce qu'elles sont.


Churchill disait : L'optimiste est quelqu'un qui voit une chance derrière chaque calamité.

 

28 novembre 2010

Aphorismes de poche

 

 

There are no limits but your own.

 

(26/11/2010)

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